Amine Elbahi déclaré candidat LR aux prochaines législatives

Le lanceur d’alerte qui avait accompagné les équipes de Zone interdite à Roubaix sera candidat Les Républicains (LR) pour les élections législatives. Mais son passé à gauche ressurgit sur les réseaux sociaux.

Amine Elbahi sera candidat Les Républicains dans le 8e circonscription du Nord aux prochaines élections législatives a annoncé Éric Ciotti. Le jeune diplômé en Droit public de 25 ans s’était fait remarqué après son passage dans l’émission Zone Interdite sur M6. Dénonçant l’islamisation de la ville de Roubaix, le jeune homme avait été menacé par des islamistes et mis sous protection à l’instar d’Ophélie Meunier, présentatrice de l’émission.

Un lanceur d’alerte devenu soutien de Valérie Pécresse

Le roubaisien dont la soeur avait rejoint les rangs de l’État islamique en 2014 a déjà un slogan : «Le courage de dire et le courage de faire». Dans un message posté sur Twitter, Éric Ciotti félicite Amine Elbahi qui «portera avec son talent et son énergie nos couleurs à Roubaix, ville dont il est le fer de lance dans la lutte contre l’islamisme et le communautarisme». L’ancien membre des jeunesses UMP (2014-2016) est désormais membre du pôle « autorité et sécurité » de la candidate Les Républicains. Ce pôle a pour but de conseiller Valérie Pécresse.

Un passé trouble

Amine Elbahi n’a pas toujours eu des engagements à droite. En 2020, lors des élections municipales, il apporte ouvertement son soutien et milite pour la liste de gauche « Roubaix en Commun ».

Cette liste contenait pourtant des noms très éloignés des valeurs que portent aujourd’hui le jeune homme. On retrouvait par exemple Dogan Kacmaz, naturalisé turc et vice-président d’une association affilié à l’Union turco-islamique des affaires religieuses qui administre la mosquée Eyub Sultan de Roubaix. Autre personnage, Mohamed Zerouali. Ce roubaisien de 24 ans est proche de l’association Human Appeal qui soutenait ouvertement le Hamas palestinien, organisation considérée comme terroriste par l’UE.

Espérons que les errements politiques d’Amine Elbahi aient renforcé ses engagements actuels contre l’islamisme radical.