Politique

Bardella : « Marine Le Pen n’a pas ses parrainages, le système est verrouillé »

23 février 2022
Crédits photo : Capture d’écran / Europe 1
Temps de lecture : 2 minutes

Jordan Bardella répond aux questions de Sonia Mabrouk au micro d’Europe 1. Interrogé au sujet de la crise ukrainienne, l’actuel président du Rassemblement National s’oppose fermement aux sanctions contre la Russie.

Invité de la matinale d’Europe 1 ce matin, mercredi 23 février, Jordan Bardella s’exprime sur la crise ukrainienne et la politique de parrainages. En effet, la candidate du Rassemblement national a décidé de suspendre sa campagne « jusqu’à l’obtention des parrainages ». Le député européen de 26 ans déplore : « Marine Le Pen n’a pas ses parrainages, le système est verrouillé. Beaucoup de maires reçoivent des pressions.«  Concernant l’initiative de François Bayrou, Jordan Bardella déclare : « Je salue sa démarche.3 Le haut commissaire au plan a décidé de lancer une banque de parrainages pour éviter que certains candidats placés à plus de 10% des intentions de vote ne soient pas inclus dans la course présidentielle. Le président du Rassemblement National a tenu à préciser : « Parrainer n’est pas un soutien politique. À partir du moment où trois des cinq candidats donnés à plus de 10% des intentions de vote n’ont pas leurs parrainages, ça pose un problème de fond. J’appelle les maires à ce sursaut démocratique. »

Jordan Bardella opposé aux sanctions contre la Russie

Le député européen du Rassemblement national s’oppose aux sanctions mises en place par les États européens et les États-Unis contre la Russie. « Je pense qu’elles sont contre-productives, estime-t-il, ce sont les entreprises exportatrices françaises qui vont payer l’addition. » Le soutien de Marine Le Pen perçoit cette montée des tensions comme un risque potentielle pour la sécurité du territoire européen et appelle au calme : « Tout le monde a ses torts dans cette affaire, mais il est clair que la décision de Vladimir Poutine est regrettable. »

Sur la politique extérieure d’Emmanuel Macron, Jordan Bardella ne mâche pas ses mots. « Il s’est cru gendarme du monde peut-être pour préparer son entrée en campagne présidentielle. Il est perçu comme le valet de Joe Biden » ironise-t-il avant de justifier le départ de la France du commandement intégré de l’Otan : « Quand Nicolas Sarkozy prend la décision de réintégrer le commandement intégré de l’Otan, il ne prend pas une décision patriote. La France doit redevenir une puissance d’équilibre, indépendante vis-à-vis de Bruxelles, Berlin et Washington. »

Emmanuel Macron ne souhaite pas se présenter avant la résolution du conflit ont indiqué ses proches. Toutefois, le chef de l’État devrait tenir un premier grand meeting le 5 mars prochain de quoi agacé le président du Rassemblement National qui conclut : « Le Président de la République doit arrêter de se cacher. Tout le monde a compris qu’il était candidat à sa réélection, et je déplore qu’il soit porté disparu. Il doit sortir de sa cachette. »

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