Bobigny : Un établissement scolaire islamique bientôt fermé

Contrôlé sur ordre de la préfecture de Seine-Saint-Denis, un établissement d’enseignement islamique, soupçonné de « communautarisme » va être fermé pour de nombreuses irrégularités.

Dans une annonce faite le jeudi 17 février, la préfecture de Seine-Saint-Denis a décidé qu’un établissement d’enseignement islamique destiné aux mineurs devait être fermé. Après plusieurs constations de manquements et de confirmation de soupçons de communautarisme, le préfet a demandé à la mairie de Bobigny de promulguer un arrêté municipal prononçant la fermeture de l’établissement. «Le préfet de Seine-Saint-Denis a fait contrôler un institut d’accueil de mineurs notamment, à connotation communautariste, à Bobigny. De nombreuses irrégularités au regard de la réglementation d’accueil collectif des mineurs et de la sécurité incendie ont été relevées» pouvait-on lire sur le compte Twitter de la préfecture de Seine-Saint-Denis. Le préfet «a pris un arrêté de suspension d’urgence de l’accueil collectif des mineurs et a demandé au maire de la ville de Bobigny de prendre ses dispositions pour fermer l’établissement au regard de la réglementation sécurité incendie».

Un établissement à « connotation communautariste »

Lors du contrôle de l’établissement, effectué mercredi dernier, une source policière révèle que près de 80 élèves étaient encadrés par quatre adultes avec plus d’une quinzaine d’anomalies de sécurité incendie. Parmi les élèves, on retrouve des signes incontestables de communautarisme. La source rapporte que les «tenues vestimentaires des enfants et des petites filles» et les «dessins où il n’y avait pas de visage» portent une « connotation communautariste » sans plus de précisions, mais, cela ne trompe pas.

Pour l’heure, l’AFP indique que «l’arrêté est en cours de notification» et que «la ville et ses services n’interviennent que sur le respect des règles de sécurité pour les établissements recevant du public». Contactée par l’Agence France Presse, l’institut Tarbiya, mis en cause, reste injoignable.