Cinéma : Notre-Dame, le feu et les flots
17 mars 2022
Dans Notre-Dame brûle, Jean-Jacques Annaud reconstitue le drame du 15 avril 2019 dans un hommage vibrant au courage et au dévouement des soldats du feu.
« Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles ». 16 mars 1831 : Victor Hugo publie Notre-Dame de Paris, l’engouement populaire est immédiat. 16 mars, hier, deux siècles plus tard : sortie en salle du dernier film de Jean-Jacques Annaud, Notre-Dame brûle.
Heure par heure : le sauvetage de Notre-Dame
Les héros de cette histoire ne sont plus l’envoutante Esméralda, ni l’enfant difforme et rejeté de tous qui vit cloîtré dans l’ombre des arcades de Notre-Dame. Dans le long-métrage de Jean-Jacques Annaud, ils sont pompiers et l’adversaire, à la fois symbolique et réel, est celui qui tapisse l’enfer, « un démon d’une violence considérable et très charismatique, incroyablement photogénique : le feu ». A l’écran, le cinéaste reconstruit heure par heure le sauvetage de la cathédrale lors de l’incendie du lundi saint, le 15 avril 2019.
Le pari était audacieux pour le réalisateur, jusqu’alors habitué à la fiction pure (Le Nom de la rose, 1986 ; L’Ours, 1988 : Stalingrad, 2001 ; Deux Frères, 2004). Mêlant les images enregistrées le jour de
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