Disney veut 50% de personnages LGBT et issus des minorités raciales

Lors d’un événement en ligne, Karey Burke, présidente de Disney, annonce vouloir mettre en avant la prise de conscience « inclusive » du groupe audiovisuel. Elle promet un minimum de 50% de personnages LGBT ou « racisés » dans les prochains films Disney.

Elle-même mère d’un enfant transgenre et d’un enfant pansexuel, Karey Burke, qui se dit sensibilisée à ces thématiques, souhaite mettre en place des quotas – d’au moins 50% – de personnages LGBT et issus des minorités raciales dans les productions Disney.

Des films plus « inclusifs »

The Walt Disney Company a organisé un événement en ligne intitulé « Reimagine Tomorow. » Le but d’une telle conférence était de mettre en avant les différents projets du groupe, mais surtout de dévoiler l’agenda politique de la firme.

Ainsi, lors de sa présentation, Karey Burke, présidente de Disney, a dévoilé sa volonté de faire des films beaucoup plus inclusifs envers certaines minorités. Elle a en effet souligné que désormais dans les prochains films destinés aux enfants, il devrait y avoir au moins 50% des personnages qui soient LGBT ou bien que issus de la diversité.

Ce projet doit être mis en chantier par Allen March qui a travaillé sur un indicateur qui va permettre de faciliter l’inclusion de ce type de personnage dans les films afin de respecter cette règle des 50%. La responsable de la diversité du groupe a aussi mis en avant que désormais dans les parcs Disney il n’y aurait plus la mention « garçon » ou « fille » afin que ces derniers puissent vivre un « moment magique. »

Mickey Woke

Depuis maintenant quelques années, le groupe Disney a succombé aux idées progressistes et woke notamment en ce qui concerne l’inclusion. Au début du lancement de sa plateforme Disney +, la firme avait placé des avertissements en introduction de certains de ses films, car ces derniers pouvaient véhiculer des « préjugés » envers des minorités.

Disneyland Floride avait même fait un communiqué pour dénoncer la loi signée par Ron de Santis qui vise à interdire l’apprentissage des idées LGBT dans les écoles primaires. Il est même possible que cette décision du groupe soit la riposte woke face à cette initiative du gouverneur de la Floride. Comme le résume la journaliste Eugénie Bastié, « la guerre culturelle bat son plein et l’enfance est son champ de bataille. »