Dissolution du groupe identitaire angevin, l’Alvarium
17 novembre 2021
Trois semaines après avoir lancé la procédure, le gouvernement a annoncé la dissolution du groupe l’Alvarium, le mercredi 17 novembre, par décret du Président de la République.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé la dissolution sur Twitter.
Selon le décret de dissolution, l’association, impliquée « dans des faits de violences », propage notamment « depuis 2018 un discours et des idées assimilant l’immigration et l’islam à des menaces que les Français doivent combattre ».
Les membres de l’Alvarium, conscients qu’un plan de dissolution était en cours, ont créé une pétition qui avait reçu plus de 1100 signatures et de nombreux messages de soutien.
Qui était ce « groupe d’ultra-droite » qui « appelait tant à la violence et à la discrimination » ?
L’Alvarium était une communauté et un lieu de réunion militant, lassé de « l’inefficacité » du gouvernement, qui s’était fixé d’aider le peuple français et toutes les personnes « dont ni l’Etat ni les associations caritatives de gauche ne s’occupent » : les français qui dorment dans la rue, les familles isolées dans les campagnes, les personnes âgées touchant des retraites de misère et les travailleurs croulant sous les impôts.
Cette aide se traduisait par des actions concrètes telles que des maraudes, des visites de personnes âgées, l’apport de réconfort moral et matériel aux familles vivant dans la précarité, etc.
Le groupe se revendiquait identitaire et déplorait les chiffres disponibles sur le site du Département de Maine-et-Loire, d’aides aux mineurs étrangers clandestins qui s’élevaient à 7 millions d’euros en 2018, « alors que de nombreux français dorment à la rue, ou que certains travailleurs ou des personnes âgées peinent à joindre les deux bouts en fin de mois, l’Etat préfère subventionner l’immigration en nourrissant et logeant des clandestins dans des hôtels réquisitionnés (plusieurs à Angers et aux alentours). »
De plus, l’Alvarium faisait la promotion de la culture d’Angers, de la défense de son patrimoine et de la redécouverte de la culture locale angevine.
Déjà annoncé, un recours devrait être déposé devant le Conseil d’État. Selon les voisins, le local de la rue du Cornet dans le centre-ville d’Angers est, lui, déserté depuis la dissolution.

Laurie de Reynal
Responsable communication de Livre Noir