Du pass sanitaire au pass vaccinal : vos témoignages
18 décembre 2021
À l’issue du Conseil de défense sanitaire tenu ce vendredi 17 décembre, Jean Castex a annoncé qu’une proposition de loi pour transformer le pass sanitaire en pass vaccinal sera discutée début 2022 au Parlement. Plus de 5 millions de Français ne sont pas vaccinés, à ce jour. Témoignages.
« J’ai 17 ans, je passe mon bac cette année et j’espère pouvoir m’orienter dans la police sans avoir recours à la vaccination », réagit Léon, sur Instagram. « Je préfère assumer les conséquences d’un covid long que d’une vaccination inutile », poursuit-il. Alexandre, salarié de la SNCF, ne conçoit pas « de conditionner [sa] liberté à un vaccin », quitte à se faire tester chaque semaine pour suivre ses formations, sans être remboursé par son employeur. Jean-Benoît a le même âge. « Je ne me ferai pas vacciner, ce qui veut dire que je ne pourrai pas voir ma famille qui vit à Paris, à moins de prendre des trains TER pour rentrer de Nancy, soit une demie journée de trajet, sachant aussi qu’ils sont très rares », regrette-t-il.
« A 32 ans, je constate que d’après les chiffres officiels, j’ai de très faibles chances de développer une forme grave », souligne Mathieu. « Je continuerai d’aller dans les bars et restaurants qui m’acceptent sans pass. A Aix-en-Provence, ils sont assez nombreux pour me permettre d’y aller », se rassure-t-il, à l’instar de Joseph, qui entend « soutenir cette économie là ». Il ne se juge toutefois pas « complotiste » : « Je ne crois pas aux risques graves sur la santé de ce traitement mais j’avais des doutes sur la pertinence de le généraliser à tous. De plus, avec le temps j’espère encore voir émerger des traitements de la maladies. »
« J’avais déjà décidé de ne pas utiliser le pass, car je trouvais cela très humiliant et dégradant. J’ai donc fait le sacrifice de ma vie sociale alors que je suis étudiante et que personne ne comprend cela. L’adversité rend plus fort et le sacrifice d’un peu de confort rapproche de l’essentiel », confie Hélène. Même état d’esprit chez Martin, qui, « loin d’être un anti-vaccin », se dit « totalement opposé au principe du Pass » et n’entend pas céder « au chantage du Gouvernement ».

D’abord favorable à la vaccination et ayant reçu les deux premières doses en raison de son travail dans l’aviation, Alexandre juge la tournure de cette campagne vaccinale « ridicule ». « Maintenant, on m’annonce que je vais devoir me vacciner tous les 6 mois », observe-t-il. « J’ai travaillé très dur pour avoir la chance de faire le métier de mes rêves… si je ne me vaccinais pas, ma vie deviendrait un enfer et je risquerais de le perdre », conclut-il. Pour Enzo, avocat doublement vacciné, « hors de question d’en faire une de plus et de conditionner ma liberté à un rappel tous les quatre mois. »
« C’est pas le sida, c’est pas la lèpre, c’est pas le choléra, c’est pas la peste », estime Mathilde. Agacée par les annonces contradictoires, elle n’exclut pas de se soumettre à la vaccination, à condition qu’elle devienne officiellement obligatoire. Baptiste, livreur, n’entend pas céder aux nouvelles directives : « J’ai travaillé pendant tout le confinement, croisé de dizaines de personnes par jour, mais aucun symptôme depuis le début de cette histoire. » Pour fréquenter les bars et les restaurants, Baptiste utilise les pass de ses amis, estimant « que le droit de circulation est inaliénable ». Antoine fait partie de ceux qui diffusent leurs pass et ne craint aucunement les annonces gouvernementales : « Même les policiers sont saoulés, ils font des opérations de communication. »
Claire et son compagnon ont reçu les trois doses. Pourtant, les tensions familiales provoquées par leur opposition au pass sanitaire ne s’amoindrissent pas : « Nous ne sommes plus invités pour les réunions familiales, idem pour Noël qu’ils ont décidé de fêter sans nous pour la première fois l’année dernière (en nous faisant croire qu’ils le feraient chacun de leur côté alors qu’ils se sont tous réunis). Nous sommes aussi évidemment traités de complotistes, grand classique ! Nous ne sommes pas particulièrement anti-vax, mes parents, étant à risques à cause d’antécédents pulmonaires attendaient ce vaccin. Cela peut paraître bête, mais ils ont décidé de ne pas y avoir recours par principe au vu de la propagande d’État. »
« Ma plus grande crainte est qu’ils imposent le vaccin pour pouvoir aller voter », confie Louis. « Le restaurant, le cinéma, le théâtre et tutti quanti, j’ai fait une croix dessus il y a bien longtemps hélas, sans gaieté de cœur, mais je ne veux pas me faire vacciner alors que je ne risque rien ou presque. J’ajoute que mes deux parents sont atteints de poliomyélite depuis tout petit et mon père est diabétique type 2. Et aucun des deux n’est vacciné. Arnaud, diabétique de type 1, refuse également de se faire vacciner. « Il n’a évidemment jamais été reconnu que c’était lié au vaccin de l’hépatite B, mais ça n’en est pas moins vrai », juge-t-il. « Je n’ai jamais eu la moindre once de complotisme« , se défend-il. « Il semblerait d’ailleurs que, maintenant, ce ‘contrôle d’anticorps’ antérieur à une nouvelle dose soit inutile puisque ‘ils ne savent pas à partir de quel taux l’individu est protégé’, dixit Florence Pardiguon sur le plateau du 20h de TF1, il y a quelques jours. »
Enceinte depuis quatre mois et inquiète au sujet du manque de recul, les effets secondaires et les éventuels effets sur le fœtus, Annabelle s’interroge : « Les femmes enceintes non vaccinées pourront-elles, mais surtout, auront-elles le droit de se faire soigner et de suivre leur grossesse sans obligation vaccinale ? » Charlotte est mère d’un jeune enfant : « S’il faut ce pass pour que mon fils accède aux soins d’urgence et que je ne trouve aucune alternative, je crois que je craquerai. » Elle s’engage néanmoins à n’y avoir recours que dans de rares circonstances, en particulier pour son fils.
Eloi, lui, se fiche des contraintes et se contente d’éviter les établissements soumis au pass : « Par contre, je subis des pressions familiales, parfois assez nauséabondes. Du genre, mon grand-père : j’aimerais bien voir ta tête quand tu contamineras ta propre mère qui a un profil à risque. »
Arnaud est en recherche d’emploi. Après avoir passé plusieurs entretiens et signé une promesse d’embauche, une entreprise l’appelle et lui explique que pour des raisons éthiques et sanitaires, sans pass, son embauche pourrait être compromise. « Un cas parfait de discrimination à l’embauche », selon lui. Rémi se trouve également dans une situation préoccupante : « Pas vacciné, je suis à mon compte, je ne pourrai donc plus me déplacer professionnellement en TGV ou en avion pour continuer à vivre de mon métier. Je vais tenir jusqu’aux élections, et selon les résultats, je partirai au Mexique qui est le seul pays ne demandant rien du tout à l’arrivée. »
FranceSouthPark
Autour de moi :
1/ Un gars qui a eu des complication a chacune des 2 doses. Impossible de faire reconnaître les effets secondaires. Quand aux asso antivax elles beignent tous dans le complotisme
2/ Une femme qui a déjà eu des lourdes complications médicales il y a longtemps à cause d’une injection et a développé de l’exzéma et des fatigues chroniques. Elle craint que le vaccin n’aggrave ses problèmes.
Perso je suis vacciné, pas de problème, léger engourdissement dans le bras mais rien ne vraiment méchant.
LAAD
Un emprunt immobilier à rembourser, un fils qui va rentrer au collège, une épouse en situation professionnelle instable… J’ai personnellement eu des proches âgés ou malades mort AVEC le Covid, et j’ai constaté aussi que beaucoup de morts étaient glissés dans la colonne Covid, pour justifier le maintient de lits à l’hôpital.
J’ai eu le covid(malade comme pour une violente grippe) et je pense qu’il faut vivre avec. (Regardons la Floride par exemple !) J’ai eu des collègues TRES malades après les injections de ce qui ne me parait pas être un vaccin (car un vaccin immunise !) Je ne me ferais vacciner que si un VRAI vaccin arrive sur le marché
Au nom de ce qui apparait de plus en plus être une gestion par la peur à des fins politiques et mercantile, dans quelques semaines , je serai peut être au chômage, mon fils ostracisé…
René
Pour ma part, j’ai la chance de travailler sur ordinateur depuis chez moi, la moitié de mon temps à mon compte. La famille s’est faite « curer le nez » deux ou trois fois pour certaines obligations (sorties scolaires, cas contact), mais autrement on a quasiment stopé notre vie sociale. Nous préférons jouer la prudence, plutôt que de céder aux pressions. Les données officielles (qui ne sont pourtant pas celles qu’on entend et lit dans les médias mainstreams) sont assez claires et explicite pour mesurer que le risque est trop grand. Et quand on aura enfin du recul dans quelques années, je préfère passer pour un parano en vie que pour un mouton mort.
paralud
Les ARNm qu’on nous présente comme vaccins n’en sont pas. Ce sont des thérapies géniques. Rappelons qu’un vaccin est fait avec du virus atténué. Personne n’est fondamentalement contre la vaccination. Au fait, et les traitements préventifs, les traitements simples ? Quand vont-ils arrêter de nous prendre pour des imbéciles ?