Echec de Manuel Valls : vers la fin de la gauche républicaine ?

Avec 15,85% des voix lors des élections législatives dans l’une des circonscriptions des Français de l’étranger, Manuel Valls est éliminé dès le premier tour. Avec lui semble s’en aller les derniers vestiges d’une gauche républicaine, selon Lydia Guirous.

« Adieu Twitter ». Dimanche soir, lors des résultats de la 5ème circonscription des Français de l’étranger (Espagne, Portugal, Monaco et Andorre), Manuel Valls s’est vu éliminé avec 15,85% des voix. Il est arrivé derrière la députée sortante, dissidente de la majorité présidentielle qui dénonçait le parachutage de l’ancien premier ministre, et le candidat de la Nupes.

Fin de parcours pour Manuel Valls

Au soir de sa défaite, Manuel Valls reconnaissait son incapacité à se hisser au second tour : «Je prends acte des résultats (…) Si la dissidence et la division ont semé la confusion, je ne peux pas ignorer mon score et le fait que ma candidature n’a pas convaincu». Et d’ajouter : « Il m’appartient lucidement d’en tirer les conséquences. La vie est suffisamment belle pour tourner tranquillement les pages». Mais la tranquillité espérée n’a été que de courte durée pour l’ancien ministre de François Hollande qui est rapidement devenu la cible de railleries. Jean-Luc Mélenchon en tête tweetait : « Bon débarras !« .

Face à cette avalanche de moqueries, Manuel Valls a décidé de fermer son compte Twitter.

Pour Lydia Guirous, au micro de Sud Radio, cette défaite signe l’envoie de Manuel Valls « au cimetière des éléphants » où gisent, selon elle, les tenants de la pensée modérée. L’éditorialiste ajoute qu’il « ne reste pas grand chose de bon » sur l’échiquier politique français. En effet, elle souligne « le boulevard » ouvert pour l’extrême-gauche. Cette « gauche LFI » dont elle qualifie la pensée de « vulgaire » et « dangereuse » et dénonce son antisémitisme. Elle appelle donc à un front républicain contre l’extrême-gauche.