Politique

Edouard Balladur apporte son soutien à Valérie Pécresse

14 février 2022
Edouard Balladur / Credit photo : AGENCE / BESTIMAGE
Temps de lecture : 2 minutes

Dans un entretien accordé au Journal du Dimanche, l’ancien Premier ministre de François Mitterrand a apporté son soutien à la candidate des Républicains. Il en a également profité pour tacler le Président de la République.

« Je ne vois pas qui serait plus qualifiée qu’elle » a affirmé Edouard Balladur dans un entretien au JDD à propos de Valérie Pécresse. En effet pour lui, elle serait la mieux placée pour gagner face à Emmanuel Macron. Il a également souligné avoir refusé d’apporter son soutien à Eric Zemmour malgré les nombreuses sollicitations de ce dernier.

Une semaine riche pour Pécresse.

Ce soutien pourra peut-être aider Valérie Pécresse qui a vécu une semaine intense. En effet, Les Républicains ont du faire face à la défection d’une figure historique du parti, Eric Woerth ainsi que celle de la maire de Calais Natacha Bouchart. Ces derniers ont annoncé soutenir Emmanuel Macron.

D’autre part, le premier meeting de Valérie Pécresse ne s’est pas révélé aussi concluant que prévu. Si la candidate a réalisé une démonstration de force en rassemblant 7.500 militants au Zénith de Paris, la forme et les éléments de langage de la candidate ont peu convaincu. Néanmoins, elle peut compter sur la défense de ses alliés politiques. Sur BFM TV, Bruno Retailleau a ainsi déclaré : « Avez-vous déjà suivi un discours d’Angela Merkel ? C’est ennuyeux à mourir et pourtant, elle a été une grande Chancelière. Ce que je demande à une Présidente de la République, c’est de gouverner. Que les mots collent aux actes. »

Macron est un « opportuniste » pour Balladur

En plus de son soutien à la candidate, Edouard Balladdur a profité de cet entretien pour critiquer le Président de la République. Il estime en effet que ce dernier est « un opportuniste, qui commet les fautes de celui qui ne connaît pas l’Histoire. » Cependant il reconnait que « son quinquennat a été fertile en épreuves » tant avec la crise des gilets jaunes, mais que celle du Covid-19. L’ancien Premier ministre n’hésite pas à faire également sa propre critique « Je me garde bien de donner des conseils aux candidats, je suis sensible au ridicule, je n’oublie pas que je ne suis pas arrivé au second tour en 1995. »

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