Enfants transgenres : gare aux dommages irréversibles !
31 mai 2022
Depuis une dizaine d'années, le phénomène des enfants transgenres ne cesse d'augmenter en France grâce à un important travail d'influence. Mais les transitions chez les enfants et les adolescents peuvent conduire à des dommages irréversibles.
Lilie et Sasha. Deux prénoms qui ont marqué l’actualité. Deux enfants qui sont devenus les porte-paroles d’un projet militant. Deux petits garçons qui affirment face-caméra vouloir devenir des filles. À l’automne 2020, les projecteurs médiatiques se braquent sur Lilie. Accompagné de ses parents, cet enfant de 8 ans écume les plateaux de télévision pour expliquer « son combat ». De Quotidien (TMC)à Touche pas à mon poste (C8), en passant par TF1 et le service public, les grandes émissions lui donnent la parole. Quelque semaines plus tard, le documentaire Petite fille de Sébastien Lischitz, diffusé sur Arte, met en lumière le parcours de Sasha, 8 ans également, qui voudrait aussi devenir une fille. Ces deux histoires si singulières semblent pourtant de moins en moins isolées.
Explosion du nombre d’enfants transgenres
En une décennie, le nombre d’enfants et d’adolescents transgenres a explosé en Occident. Les études du Docteur Lisa Littman, chercheuse spécialisée sur les questions de genre et notamment de dysphorie de genre, soulignent cette croissance exponentielle. En 2018, au Royaume-Uni, le nombre d’adolescents en quête d’un traitement de genre aurait augmenté de près de 4 400%. Outre-Atlantique, les chiffres sont tout aussi marquants. Depuis une dizaine d’années, il y aurait eu une augmentation de 1 000% des jeunes se disant atteints de dysphorie de genre. On compterait ainsi aujourd’hui près de 2% de lycéens américains transgenres. Caroline Eliacheff, pédopsychiatre et co-auteur de La fabrique de l’enfant transgenre (éditions de l’Observatoire) avance des données similaires. Selon elle, il y aurait eu une augmentation de 3 200% des transitions en Grande-Bretagne au cours de la dernière décennie.
Si le phénomène des enfants transgenres a commencé aux États-Unis et dans les pays du Nord de l’Europe, il gagne désormais la France. D’après l’outil Google Trends, il apparait que la nouvelle nomenclature qui accompagne cette mode trouve sa place dans la langue de Molière depuis le milieu des années 2010. Ainsi, le mot « transgenre » revient fréquemment dans les recherches des internautes depuis 2014. Quant au terme « cisgenre » - personne qui se reconnait dans son sexe assigné à la naissance selon
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