Éric Zemmour condamné à 10.000 € d’amende
18 janvier 2022
Condamné en première instance, lundi 17 janvier, à 10 000 € d’amende pour provocation à la haine raciale, l’ancien éditorialiste était absent au procès. Selon son avocat, Éric Zemmour va faire appel dans les prochains jours.
La décision est tombée. Éric Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel de Paris à 10 000 € d’amende. Absent lors du jugement, le candidat à la présidentielle a été déclaré coupable de complicité de provocation à la haine et de complicité d’injure publique à l’égard des personnes immigrées. Le 29 septembre 2020, au lendemain d’un attentat devant les ex-locaux de Charlie Hebdo, l’ancien journaliste qualifiait les migrants mineurs isolés de « voleurs », d’« assassins », de « violeurs ». Sur Twitter, son avocat Olivier Pardo a annoncé faire appel de la décision.
De vives contestations sur les réseaux sociaux
Rapidement, la réponse des soutiens d’Éric Zemmour s’est faite vive. Le #NiMineursNisolés a été porté premier des tendances en France sur Twitter avec plus de 25 000 tweets. Selon les soutiens du candidat, ses propos ne peuvent être condamnés pour « provocation à la haine raciale » puisque les mineurs ne relèvent pas d’une race, comme le note Stanislas Rigault, Président de Génération Z.
Réponse cinglante de Zemmour
Dans un communiqué de presse, Éric Zemmour dénonce « la condamnation d’un esprit libre par un système judiciaire envahi par les idéologues ». Une trentaine d’associations dont SOS Racisme, La Ligue des droits de l’homme (LDH), La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) étaient constituées parties civiles, l’occasion pour l’ancien journaliste de critiquer un tribunal qui s’est « empressé de satisfaire leurs caprices ».

Julien Tellier
Journaliste pour Livre Noir