Politique

Éric Zemmour dépasse Valérie Pécresse dans les sondages

16 février 2022
Crédits photo : Maud Koffler / Livre Noir
Temps de lecture : 2 minutes

Dans un sondage Harris Interactive, publié le 15 février, pour Challenges, le candidat du parti Reconquête passe devant Valérie Pécresse après son discours jugé calamiteux au Zénith de Paris.

L’échéance du premier tour approche à grands pas. Et la candidate investie par Les Républicains perd son avance sur le candidat Reconquête, après son meeting raté au Zénith de la Villette, à Paris. Dans une récente enquête Harris Interactive pour le magazine Challenges, Éric Zemmour creuse pour la première fois l’écart avec Valérie Pécresse. Porté par une dynamique légère, mais constante, l’ancien journaliste se hisse à 14,5% des intentions de vote tandis que la Présidente du conseil régional d’Île-de-France décroche à 14%. Ce croisement des courbes est une première pour les deux candidats depuis la candidature officielle de Valérie Pécresse.

Des résultats confirmés par l’Ifop

D’autres sondeurs observent le même phénomène. D’après les résultats obtenus par l’Ifop, la candidate LR subit une légère baisse des intentions de vote et passe juste derrière Éric Zemmour. Désormais, Valérie Pécresse passe à 14,5% sous la barre des 15% en perdant un demi-point, tandis qu’Éric Zemmour se maintient à 15% des intentions de vote. Toutefois, Emmanuel Macron semble toujours indéboulonnable avec 25,5% et Marine Le Pen conserve une large avance avec 17,5% des intentions de vote.

Une succession d’événements malheureux pour la candidate LR

Après un grand meeting jugé calamiteux Valérie Pécresse perd en crédibilité. Critiquée au sein même de son parti, Jean-Daniel Lévy, directeur général délégué d’Harris Interactive, considère, devant les journalistes de Challenges, que « depuis le début de sa campagne, le climat qui entoure la candidature de Valérie Pécresse n’est pas bon. Ces derniers jours, elle a dû faire face à un amoncellement de mauvaises nouvelles, des défections au sein de son propre camp aux remarques acerbes de Nicolas Sarkozy dans Le Figaro. Mais c’est surtout la petite musique médiatique, exclusivement négative, qui empoisonne sa campagne. »

Petite musique médiatique mais également la tragique constatation que la candidate ne parvient à créer une dynamique autour de sa candidature et semble portée à bout de bras par les multiples soutiens qu’elle acquiert. Au lendemain de son meeting raté, Édouard Balladur apportait son soutien à la chiraquienne sans doute pour faire oublier les affres de la veille. « Elle voit peu à peu se réformer la tenaille des européennes 2019, entre LREM et l’extrême droite, qui avait contribué à l’échec de la candidature François-Xavier Bellamy » explique Jean-Daniel Lévy.

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