Fin de certaines restrictions sanitaires à partir de ce mercredi 16 février

Face à une amélioration significative de la situation sanitaire, certaines restrictions sanitaires prennent fin ce 16 février.

Plusieurs secteurs sont touchés par cet allégement des restrictions, notamment dans le milieu des loisirs.

La réouverture des discothèques

Après deux mois de fermeture les discothèques peuvent enfin rouvrir leurs portes. Certains gérants sont rassurés et heureux de retrouver la clientèle malgré des pertes massives. C’est ce que souligne un propriétaire de boite de nuit à l’AFP : « Certains clients sont si heureux qu’ils ont pris des jours de congé pour pouvoir faire la fête quatre nuits d’affilée. » La fermeture a été particulièrement difficile pour ce secteur d’activité fortement impacté par la crise. Les discothèques ayant subi à la fois les confinements et les fermetures suite aux différents variants. Patrick Malvaës, président du Syndicat National des Discothèques et Lieux de Loisirs avait notamment affirmé « qu’un tiers des boites de nuit ne rouvrirait pas après la crise« . La reprise va donc être difficile malgré cette annonce de réouverture.

Protocole allégé pour les cinémas et les concerts

Certaines restrictions touchaient également d’autres lieux, notamment culturels. Les cinémas n’avaient plus l’autorisation de vendre des boissons ou de la nourriture. Le gouvernement avait prétexté un risque plus élevé de contamination dans les salles de cinéma du fait de la consommation de ces produits. Désormais la restriction prend fin et les cinémas vont pouvoir de nouveau vendre des denrées, ce qui représente une grande partie du bénéfice. De même ,les concerts peuvent maintenant s’apprécier debout. Cependant la fréquentation pour les concerts a drastiquement diminué comme le souligne Daniel Colling, président des sociétés d’exploitation des Zénith de Paris, Nantes et Toulouse dans un entretien accordé au Monde. Pour lui « On observe une chute de 20-25 %, et jusqu’à 30 %, de la fréquentation pour certains spectacles« . Ainsi, malgré les allégements et aides publiques, les pertes financières massives de la crise du Covid risquent d’être rattrapées seulement dans plusieurs années.