Politique

Fin de vie : ce qu’en disent les candidats

30 mars 2022
Crédits photo : Alberto Biscalchin / Flickr
Temps de lecture : 4 minutes

A moins de deux semaines du premier tour des élections, le débat sur la fin de vie s’est discrètement installé dans les discours de campagne.

Le sujet de la fin de vie sonne comme un refrain à chaque élection présidentielle. L’enjeu — « mourir dans la dignité », « abréger les souffrances », « choisir sa mort » pour ses partisans, « ouvrir la porte à une nouvelle dérive » pour les autres — révèle du moins le glissement profond qui s’est opéré dans nos sociétés occidentales quant au rapport à la mort. Qu’en disent les candidats ? 

Nathalie Arthaud : « Je suis pour que la loi permette le suicide assisté »

Dans une lettre ouverte adressée à Jonathan Denis, président de l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité (ADMD), la candidate de Lutte ouvrière explique être « pour que la loi permette le suicide assisté […] à condition qu'elle comporte le maximum de garde-fou ». Nathalie Arthaud déplore un « système de santé soumis aux pressions de l'argent et de la rentabilité́ » où il est impossible « de prendre le temps de soulager ne serait-ce que la douleur morale des mourants ».

Nicolas Dupont-Aignan : « La loi Léonetti est un statu quo raisonnable »

Le candidat de Sauvons la France demeure quant à lui discret sur le sujet et aucune mesure précise n’est annoncée dans

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