Politique

François-Xavier Bellamy appelle les électeurs de droite à la lucidité

24 mai 2022
Crédits photo : Paralacre / Wikipedia CC
Temps de lecture : 2 minutes

Dans une plaidoyer, publié dans les colonnes du Figaro, François-Xavier Bellamy, eurodéputé Les Républicains et philosophe, exhorte les électeurs de droite à ne pas se faire berner par le macronisme.

 » Il n’y a plus de réel, seulement de la communication. » Face au bilan du premier quinquennat d’Emmanuel Macron et après la nomination et la rentrée du gouvernement d’Elisabeth Borne, François-Xavier Bellamy ne mâche pas ses mots. Pour l’agrégé de philosophie, sous l’ère Macron, de nombreux élus ont fait le choix de renier leurs convictions par opportunisme pour leur carrière politique, « comme si le fond n’avait aucune importance ». Désormais, des élus de droite acceptent ainsi de gouverner avec ceux qu’ils ont combattu tout au long de leur carrière politique.

Faire confiance à la droite

Mais, « le réel existe et il se rappellera à nous tôt ou tard » avertit Bellamy. Face à cette menace du retour du réel, l’eurodéputé lance, dans les pages du Figaro, un cri d’alarme. Il appelle les électeurs de droite à ne pas oublier la véritable figure d’Emmanuel Macron. Il leur demande de rester lucides et de reconsidérer un vote pour l’un des partis de droite. « Que la droite vous ait déçu, comment ne pas le comprendre ? » reconnait François-Xavier Bellamy. Nombreux sont les cadres de la droite à avoir renier leurs convictions par carriérisme ou opportunisme. Dès 2017, nombre d’élus de droite ont appelé à voter Emmanuel Macron. Certains à l’instar de Gérald Darmanin ou Bruno Le Maire ont même fait le choix de rejoindre son gouvernement. Cependant, après cinq ans de macronie, il souligne l’impasse d’un vote pour Renaissance, le nouveau nom de la République en Marche.

Lapidaire, il dresse le bilan catastrophique d’Emmanuel Macron. Alors que les électeurs de droite sont attachés à la bonne santé financière du pays, à la sécurité, au contrôle des frontières, au respect de la souveraineté et à la transmission des savoirs, le philosophe met en avant l’incompétence macroniste dans ces domaines. Il rappelle la hausse sans précédent des dépenses publiques – bien avant la crise du Covid -, la montée de la violence partout en France, l’augmentation de l’immigration incontrôlée… A cela, François-Xavier Bellamy ajoute des avertissements. Depuis plusieurs années, le niveau des élèves français est en chute libre. La catastrophe scolaire approche. Or, comme il le rappelle, pour répondre à ce danger, Emmanuel Macron a choisi de rendre l’école « otage de la folie racialiste » en nommant Pap Ndiaye au poste de ministre de l’Education nationale.

Les électeurs de droite, au matin du 11 juin, ont donc, selon le philosophe, le « devoir » de se souvenir de leurs convictions et de voter en conséquence.

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