Société

Génération identitaire relaxée à Goussainville

12 mai 2022
Opération Génération identitaire. Crédits photos : Compte Twitter / @lebelge783
Temps de lecture : 1 minutes

Mardi 10 mai, les militants de Génération identitaire – association dissoute par le Ministère de l’Intérieur – ont été relaxés après avoir mené une campagne d’affichage contre le maire de Goussainville en 2020.

Cette affaire débute à l’automne 2020. Des militants franciliens de Génération identitaire se rendent à Goussainville (Val d’Oise) afin de mener une campagne d’affichage contre le maire de la commune. Abdelaziz Hamida serait suspecté d’entretenir des liens avec le milieu islamiste et d’être fiché S. Les militants avaient alors décidé de coller sur les murs de la ville une cinquantaine d’affiches hostiles à l’édile.

Relaxés en appel

Au mois de novembre 2020, les membres de Génération identitaire impliqués dans cette descente sont placés en garde-à-vue et entendus par les forces de l’ordre, accusés de « provocation à la haine ou à la violence en raison de l’origine, de l’ethnie, de la nation, de la race ou de la religion. » Condamnés en première instance à verser entre 500 et 750 euros chacun, les militants de Génération identitaire ont été relaxés en appel, explique l’Association de soutien aux lanceurs d’alerte (Asla). Les frais d’avocat des jeunes ont été pris en charge par les dons faits à l’association.

Depuis la dissolution de Génération identitaire en conseil des ministres le 3 mars 2021, l’Asla « s’engage à soutenir les lanceurs d’alerte patriotes.« 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *