États-Unis
Contexte :
Durant la crise de la Covid, un décret portant le nom de « Titre 42 » a été mis en place en 2020. Ce dernier a vocation à bloquer les migrants et demandeurs d’asile ainsi que de mettre en place leur retour. Ce décret a pris fin le 11 mai 2022 au soir. Pour ne pas plonger le pays dans un chaos migratoire, Biden a fait le choix de placer des milliers de gardes-frontières sur les bases où les flux risquent de se tendre. L’actuel Président se sert du titre 8 afin de dissuader les futurs migrants de traverser illégalement la frontière. Ce titre rend inéligible pendant 5 ans toute demande de réadmission à l’individu concerné.
Bilan migratoire actuel :
Si l’herbe est plus verte chez le voisin, les déserts des États du sud n’en comptent pas un brin, mais les 1,7 million de migrants qui ont été arrêtés à la frontière par les gardes américains en 2022 n'en ont cure. Biden et son administration ont mis en place un quota d’accueil de 30 000 migrants par mois, à condition que le Mexique accepte de recevoir 30 000 migrants dans ses frontières. Cuba, Haïti, Venezuela et le Nicaragua sont les pays comptant le plus de ressortissants à destination de la « Nation des nations ». Les ressortissants devront s’inscrire au préalable afin d’être éligibles à l’accueil, car s’ils tentent d’outrepasser les frontières du Panama, du Mexique et des États-Unis, l’article 8 sera appliqué à leurs égards. Les États-Unis ont reçu en 2022 730 000 demandes individuelles d’accueil, soit le premier pays au monde en la matière.
Mesures phares :
- Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a proposé une barrière anti-migrants flottante dans le Rio Grande en août 2023.
- En 2018, la politique de tolérance-zéro a entraîné la fin du programme d'accueil des mineurs d'Amérique centrale offrant un titre de séjour temporaire.
- Le Titre 42, instauré en 2020, a été remis en question en 2022 par les Démocrates.
- Le décret Biden de 2021 visant à réunir les familles migrantes séparées.
- Expulsions massives de migrants sous l'administration Obama avec un total de deux millions d'expulsés.
- La nécessité d'un parrainage par un citoyen américain ou une entreprise pour obtenir un visa.
- Coopération obligatoire des refoulés du droit d'asile, sous peine d'emprisonnement.
Australie
Contexte :
« La stricte politique migratoire australienne viole les obligations à l'égard des réfugiés de l’instance supranationale qu’est l'ONU », a déclaré Stephen Castles, spécialiste des migrations internationales. Pour autant, le gouvernement de Canberra fait l'unanimité auprès de son peuple qui plébiscite cette politique. L’île-continent fait aussi beaucoup d'émules de l’autre côté du globe. En France, en Italie, aux États-Unis ou en Angleterre, dans l’opposition comme dans la majorité, les r
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