Identité

Jean-Michel Aphatie « emmerde » ceux qui critiquent le wokisme

22 février 2022
Jean-Michel Apathie / Credit photo : capture d’écran / « C ce soir »
Temps de lecture : 2 minutes

Lors de l’émission sur France 5, C ce soir, le chroniqueur Jean-Michel Aphatie a apporté tout son soutien à l’idéologie woke et à la « cancel culture. »

Il a notamment souligné qu’il « emmerde ceux que ça emmerde. » Insultant ainsi ceux qui peuvent critiquer cette idéologie particulièrement délétère.

« Oui, je suis un père la morale »

Jean-Michel Aphatie a d’abord dénoncé la présence d’une école Lamorcière qui se trouve dans le 12e arrondissement de Paris. Cette dernière porte le nom de Louis Juchault de Lamoricière, militaire qui a contribué à la colonisation de l’Algérie en 1843. Pour Jean-Michel Aphatie il serait responsable de « meurtres de masse des algériens » notamment des « femmes et enfants. » Il n’a pas non plus hésité à établir un parallèle entre la colonisation de l’Algérie et l’Allemagne nazie : « Il y a des parents français qui, chaque matin, laissent leurs enfants à l’école Lamoricière. S’il y avait une école Rudolf Hess à Berlin, vous pensez qu’on resterait les mains dans les poches ? » Rudolf Hess étant un dignitaire nazi qui a participé à la rédaction des lois antisémites de Nuremberg. Le chroniqueur a ensuite rajouté « J’assume complètement le côté woke. Oui, je suis un père la morale et j’emmerde ceux que ça emmerde. »

Ainsi Jean-Michel Aphatie prône d’effacer des passages de l’histoire de France et s’inspire des dérives wokes américaines.

« Raser le château de Versailles »

Jean-Michel Aphatie a été en France un précurseur de la tendance woke qui est aujourd’hui une idéologie très présente dans le débat public. Il avait par exemple affirmé en novembre 2016 après la victoire de Donald Trump qu’il fallait « raser le château de Versailles » et « arrêter de cultiver la grandeur de la France. » Il avait notamment ajouté « L’esprit politique français est fabriqué par le souvenir de Louis XIV, de Napoléon et du Général De Gaulle. Quand on fait de la politique en France madame, c’est pour renverser le monde. Eh bien ça ça n’entraîne que des déceptions. Moi si un jour je suis élu président de la République, savez-vous quelle est la première mesure que je prendrai ?Je raserai le château de Versailles. Ce serait ma mesure numéro un. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *