Société

La bataille du burkini à Grenoble

16 mai 2022
Crédits photo : Cabellmon / Flickr CC
Temps de lecture : 4 minutes

Depuis plusieurs jours, la bataille du burkini fait rage à Grenoble. Ce lundi 16 mai après-midi, le conseil municipal de la ville se penche sur le nouveau règlement des piscines, autorisant le port du burkini - vêtement de natation islamique - en leur sein.

« C'est la liberté de porter n'importe quel vêtement qu'il soit religieux ou non ». Cela fait maintenant une dizaine de jours qu’Éric Piolle, maire de Grenoble, écume les plateaux de télévision et les studios de radio afin de promouvoir l’autorisation du port du burkini dans les piscines municipales de sa ville. Une stratégie de communication calculée pour imposer un thème dans le débat public à quelques heures du vote du conseil municipal de Grenoble ce lundi 16 mai sur le burkini. Pour le maire de Grenoble, il est nécessaire de revenir sur le précédent règlement des piscines datant de 2012 qui porterait atteinte au principe d’égalité. L’élu écologiste n’hésite pas à employer les grands mots quand il est question du burkini. À l’écouter, autoriser le port de ce vêtement islamique consisterait à mener une politique féministe, universaliste et antidiscriminatoire, le tout dans le respect de la loi de 1905. Que de beaux idéaux ! Auprès de La Libre Pensée, Éric Piolle va plus loin et s’autorise à mettre sur le même plan la soutane, les seins nus et le burkini.

L’alliance des écolos et des pro-burkini

Dans cette bataille pour la défense de ce maillot de bain à connotation islamique, l’élu grenoblois peut compter sur le soutien de l’Alliance citoyenne. Fondée en 2012, cette association est rapidement passée

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