Politique

La campagne de Christiane Taubira en panne

4 février 2022
Christiane Taubira à Helsinki le 28 avril 2014 Crédits photo : Laura Kotila
Temps de lecture : 2 minutes

Victorieuse de la Primaire populaire, dimanche 30 janvier, Christiane Taubira ne parvient pas à faire décoller sa campagne. L’ancienne Garde des Sceaux stagne à 4.5% dans les sondages.

La vague Taubira n’aura finalement pas déferlé sur la campagne présidentielle. Pourtant, après son investiture par la Primaire populaire, nombre de ses soutiens espéraient voir leur candidate affoler les sondage et rafler les voix de ses concurrents de gauche. Mais il n’en est rien. Si la candidate était créditée à 6% au soir de la primaire, là voila retombée à 4.5% selon la dernière enquête IFOP. Certes, l’ancienne ministre de François Hollande reste au-dessus de d’Anne Hidalgo et Fabien Roussel, mais elle ne parvient pas à plier le match avec Yannick Jadot et encore moins avec Jean-Luc Mélenchon (donné à 10% dans les sondages).

Multiplication des faux pas

Faut-il y voir une conséquence de ces divers récents faux pas ? Peut-être. Déjà avant son élection, sa candidature était l’objet de nombreuses railleries sur les réseaux sociaux. En cause, l’orthographe plus que douteuse de ses tracts de campagne. Mais, la scène qui a le plus marqué les commentateurs cette semaine est encore moins flatteuse pour Christiane Taubira.

Invitée, aux côtés d’autres candidats, à la Fondation Abbé Pierre, elle a du s’exprimer sur le sujet du mal-logement. Seulement, sa prestation a vite tourné au fiasco. Interrogée sur une question précise à propos du RSA, l’ancienne Garde des Sceaux s’est mise à bafouiller et à tenir un discours plus que confus. A la fin de sa prestation, le public présent n’a pas manqué de souligner cette piètre performance. « Vide abyssal » ou encore « brouillon » revenaient dans le public pour qualifier l’audition de Christiane Taubira.

Or, la question du mal-logement « ne souffre pas l’à-peu-près » souligne Libération. Du côté de la candidate, on temporise et on se rassure. Auprès du Figaro, un de ses proches explique : « ça cogne d’autant plus fort qu’ils craignent la dynamique. »

Mais celle qui se voulait être la candidate du rassemblement de la gauche semble loin de parvenir à l’union. Si elle a bel et bien appelé tous les candidats concurrents, son début de campagne risque de ne pas les convaincre. D’ici la mi-février, Christiane Taubira devrait présenter un programme plus précis, et alors peut-être qu’elle parviendra à rallier des soutiens. Au 4 février, elle ne récolte que 8 parrainages.

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