La collecte des parrainages commence
27 janvier 2022
Ce jeudi 27 janvier, la collecte des signatures nécessaires pour participer à la course vers l’Elysée débute officiellement. 500 paraphes sont exigés pour être retenu comme candidat.
Top départ pour la course vers l’Elysée. Ce jeudi 27 janvier marque le début officiel du recueil des parrainages pour participer à l’élection présidentielle. Les prétendants à la magistrature suprême ont 5 semaines pour recueillir les 500 signatures. Sans ce sésame, le Conseil constitutionnel considèrera leur candidature irrecevable.
Cette règle instaurée par le Général de Gaulle en 1962 permet d’éviter les candidatures « fantaisistes. » Depuis 1976, les prétendants à l’Elysée doivent rassembler 500 parrainages de maires, de conseillers régionaux et départementaux et de parlementaires. À cela s’ajoute une autre règle de diversification géographique. Les paraphes recueillis doivent provenir d’au moins 30 départements différents et seuls 10% peuvent être issus d’un même territoire. Cela oblige les candidats à parcourir l’ensemble du territoire pour espérer être candidat.
Des candidats en difficulté
Si pour certains candidats recueillir autant de signatures n’est qu’une simple formalité, pour d’autres, cela peut devenir un véritable obstacle. Ainsi, Emmanuel Macron, Valérie Pécresse et même Fabien Roussel ne semblent pas connaitre de difficultés dans la conquête de leurs parrainages. Leur parti respectif leur offre un solide ancrage local et donc un nombre important de potentielles signatures. De même pour Yannick Jadot qui peut tirer profit de la vague verte des récentes élections. Leur objectif aujourd’hui est donc de faire mieux qu’en 2017.
Mais d’autres candidats seraient plus en difficulté. Du côté du Rassemblement National, on revendique, à ce jour, entre 400 et 450 promesses de signatures. Un nombre encore insuffisant pour espérer remettre en jeu la candidature de Marine Le Pen. Même difficulté pour Eric Zemmour. Le candidat de Reconquête aurait réussi à rassembler 400 promesses de parrainages pour le moment. Mais il se murmure que des élus Les Républicains pourraient lui venir en aide. Selon leurs estimations, sa candidature ferait baisser le score de Marine Le Pen, et offrirait donc une chance à Valérie Pécresse de figurer au second tour. Enfin, dans les rangs de la France insoumise, on dénonce « le couperet » des 500 signatures.
Les potentiels candidats à la présidentielle ont désormais jusqu’au 4 mars, 18 heures, pour présenter leurs 500 parrainages au Conseil constitutionnel.
