La crise ukrainienne s’invite dans la campagne
2 février 2022
Depuis l'automne dernier, l'Ukraine est le théâtre d'une montée des tensions entre la Russie et le camp occidental. En France, les candidats à la présidentielle ont pris position et leurs visions de la crise divergent.
La crise ukrainienne occupe de nombreux esprits en Occident. Journalistes, spécialistes et politiques s'interrogent sur la possibilité d'une invasion du pays par Moscou. En pleine campagne présidentielle, les candidats, de gauche comme de droite, ont des visions divergentes. Tantôt pour un rapprochement avec la Russie, tantôt pour la défense acharnée de l'Ukraine, qui dit quoi ? Décryptage.
Qu'en dit la droite ?
Dans une tribune parue dans le journal Le Monde, Valérie Pécresse a affirmé sa volonté d'une politique extérieure gaullienne. Partisane d'une Europe de "l'Atlantique à l'Oural", la candidate investie par le parti Les Républicains (LR) n'est pas favorable à une intégration de l'Ukraine dans l'OTAN : "L’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN ne me semble pas une priorité dans une Europe pacifiée et réconciliée". En revanche, la candidate reproche à Moscou sa volonté d'ingérence dans les affaires ukrainiennes et déclare : "ne vous [la Russie, ndlr] plaignez pas d’être considérée avec les yeux de la guerre froide, si vous en revenez à l’approche la plus rétrograde de celle-ci".
De son côté, Marine Le Pen tance les responsables européens. "L'Union européenne
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