Politique

La Macronie pour le « droit à mourir dans la dignité »

11 avril 2022
Crédits photo : UNESCO / Flickr CC
Temps de lecture : 2 minutes

Invité de Franceinfo ce matin, le président de l’Assemblée nationale et soutien d’Emmanuel Macron, Richard Ferrand, a affirmé que le second quinquennat d’Emmanuel Macron serait le signe d’une grande réforme sociétale pour « le droit à mourir dans la dignité ».

Sur Franceinfo ce matin, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, macroniste de la première heure, est revenu sur le sujet du suicide-assisté. L’homme l’assure, la grande réforme sociétale du prochain quinquennat d’Emmanuel Macron, en cas de victoire le 24 avril prochain, sera le « droit de mourir dans la dignité ». « Le président-candidat a dit qu’il souhaitait qu’une convention citoyenne soit organisée autour de ce sujet pour que l’on trouve, en France, l’organisation qui puisse répondre à ce sujet douloureux, intime » a ajouté l’intéressé. Emmanuel Macron entretenait jusqu’alors un certain flou : « Sur l’euthanasie, j’ai rappelé que j’étais pour l’application de la loi et la réduction des souffrancesFaut-il aller plus loin ? Je crois pour tout dire que ce sujet intime, qui touche chacun de nous, est de nature civilisationnelle et donc, que cela mérite un débat très large, que les responsables politiques ne doivent pas capturer » déclarait-il dans un livre entretien avec Samuel Pruvot, rédacteur en chef de Famille Chrétienne.

Le projet d’une convention citoyenne

Le 17 mars dernier, lors de la présentation de son programme, Emmanuel Macron dévoilait peu à peu ses intentions : « [Cette convention] permettra à des citoyens de pouvoir cristalliser une décision instruite, connue et toujours aussi difficile sur le plan éthique ». Une dizaine de jours plus tard, le président-candidat se disait favorable au modèle belge. Claire Fourcade, présidente de la Société française de soins palliatifs (SFAP) salue cette initiative. « L’annonce d’une convention citoyenne sur ce sujet difficile doit être l’occasion d’un échange démocratique loin des idéologies, des raccourcis et des jugements hâtifsLes acteurs de soins palliatifs, forts de leur expérience auprès des milliers de patients accompagnés, seront au rendez-vous et souhaitent y prendre toute leur part » indique-t-elle à Famille Chrétienne.

Dans le camp d’en face, Marine Le Pen se dit « opposée à l’euthanasie et au suicide assistée ». Sur BFMTV, la candidate déclarait, le 22 mars dernier : « il ne faut pas aller plus loin que la loi Leonetti mais qu’il faut en revanche développer les moyens accordés aux soins palliatifs ».

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