Société

La mairie de Paris Centre organise un colloque pro-GPA

15 mars 2022
Crédits photo : Vanessa Porter / Flickr
Temps de lecture : 2 minutes

Ce samedi 19 mars, la mairie de Paris Centre accueille dans ses locaux un colloque de l’association C.L.A.R.A sur le thème : Quel modèle de GPA pour une légalisation en France ? Un moyen de faire une nouvelle fois pression pour sa légalisation.

La mairie de Paris Centre, tenue par Ariel Weil, élu sous l’étiquette socialiste, hébergera le 14e colloque du Comité de soutien pour la légalisation de la GPA et l’aide à la reproduction assistée (C.L.A.R.A) ce samedi 19 mars. Au programme, accueil par la mairie, mot d’introduction de Sylvie Mennesson, auteur de plusieurs livres sur la GPA après avoir eu elle-même recours à cette pratique ou encore tour du monde la GPA avec un focus sur l’Ukraine. Outre la formation, ce colloque prévoit également de mettre en contact « des professionnels de la GPA » avec des couples lors de « rendez-vous spécialisés. » Il s’agit là de prévoir la signature de futurs contrats.

La GPA, une pratique illégale

Pourtant, la GPA reste encore interdite en France et le gouvernement promet de pas « franchir cette ligne rouge. » Ainsi, malgré l’illégalité de cette pratique, la mairie de Paris Centre participe à sa promotion et encourage à contourner les limites légales. D’autre part, en accueillant ce colloque au sein des locaux municipaux, le maire des 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements contourne la loi. En effet, le Code pénal punit de 15.000 euros d’amende et un an d’emprisonnement la mise en relation de personnes désireuses d’acheter un enfant.

Céline Revel-Dumas, auteur de la GPA, le grand-bluff, qui a alerté sur ce colloque s’inquiète dans les colonnes du Figaro : « La présentation du colloque est limpide : « Nous espérons faire comprendre aux politiques et aux médias que laisser des enfants sans filiation complète, ce n’est toujours pas digne d’un pays démocratique, et que c’est une promesse du candidat Macron de mettre fin à cette situation de discrimination qui n’est toujours pas tenue. Cela ne sera possible pleinement que si l’on va enfin vers une légalisation de la GPA ». Sous couvert d’un « débat » relatif à une prétendue « GPA éthique », c’est bien plutôt un bras de fer pour imposer la légalisation de la pratique dont il est question.« 

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