La première université anti-woke voit le jour au Texas
15 novembre 2021
Cette idée vient de la journaliste Bari Weiss, devenue une icône de la droite américaine. Anciennement chez le New-York Times, elle claque la porte en juillet dernier, considérant le journal trop perméable aux critiques sur les réseaux sociaux et incapable de nourrir les débats d’opinion : « La curiosité intellectuelle est devenue un défaut au Times.«
En début d’année, elle se joint à d’autres journalistes qui partagent ses convictions et dénonce dans une lettre publiée sur la plateforme Substack la culture du bannissement et les dérives liées au wokisme. Elle crée alors la surprise, il y a une semaine, en annonçant la création d’une université, comme un antidote à la « cancel culture qui se répand de plus en plus sur les campus américains » (Evergreen).
« Nous ne pouvons pas attendre des universités qu’elles se réparent elles-mêmes. Alors, nous en créons une nouvelle, confie-t-elle. Le système de l’enseignement supérieur est cassé (…) une université dédiée à la liberté de penser… » Les personnes en charge de ce projet veulent offrir un enseignement moins coûteux que les autres universités, où les étudiants seront libres d’exprimer et de construire leur opinion.
L’Université verra le jour dès l’été prochain au Texas et sera baptisé « L’université d’Austin ». Selon son futur président, Pano Kanelos, les enseignants hommes ou femmes seront de tous bords politiques.

Laurie de Reynal
Responsable communication de Livre Noir