La Sorbonne occupée par des hordes d’extrême-gauche
14 avril 2022
Plus de cinq cent étudiants « antifascistes » se sont réunis mercredi à Panthéon-Sorbonne lors d’une assemblée générale ayant pour slogan « Ni Macron, ni Le Pen ». Ce jeudi midi, la gendarmerie a été déployée pour mettre fin aux débordements et sécuriser les lieux.
Leur champion était certainement plus Jean-Luc Mélenchon qu’Emmanuel Macron. Amers, queues cinq cent jeunes « antifascistes » ont tenu une assemblée générale dans l’un des amphithéâtres de l’Université panthéon-Sorbonne pour voter le blocage de l’établissement. Ces jeunes militants d’ultra-gauche ne voulaient pas d’un second tour ressemblant à celui de 2017. Outre leur slogan « siamo tutti antifascisti » (nous sommes tous antifascistes), le mot d’ordre est clair : « Ni Macron, ni Le Pen ». Plutôt que de se manifester dans les urnes, ces jeunes capricieux préfèrent empêcher leurs milliers de camarades – ayant déjà suffisamment pâti des confinements successifs – d’étudier normalement.
Après de multiples débordements la veille, la gendarmerie nationale a été déployée, ce jeudi midi, aux abords de l’établissement dans le but de sécuriser son personnel et de filtrer toutes les entrées.
Les universités capitulent
Face aux cohortes de ces agités – les seuls vrais ennemis du débat public – Sorbonne Université a décidé de fermer jusqu’à lundi soir ses portes pour éviter « les dégradations inhérentes aux occupations ». Béatrice Pérez, doyenne de la faculté des Lettres de Sorbonne Université annonce que « les sites de la Sorbonne, du 16 rue de la Sorbonne ainsi que celui de Clignancourt demeureront fermés jusqu’à lundi soir inclus » et « invite chacune et chacun, dans la mesure de ses possibilités, à poursuivre son enseignement à distance afin de perturber le moins possible la fin du semestre« . Aucun acte n’est condamné. La politique de l’autruche fonctionne à plein.

De son côté, l’université Panthéon-Sorbonne proclame « la décision de basculer en distanciel l’ensemble des enseignements prévus jusqu’au samedi 16 avril 2022« . Les locaux historiques de la Sorbonne sont, une nouvelle fois, pris en otage.

Actions de saccage
Le syndicat « la Cocarde » dénonce et met en lumière les incidents qui ont ponctué la fin d’après-midi des sorbonnards. En effet, l’annonce de fermeture de la Sorbonne intervient après de nombreux actes de saccage. Sur les murs des amphithéâtres et dans les couloirs de cet établissement pluricentenaire, tagués, on peut lire : « Ni Marine, ni Macron », « le fascisme n’est pas une option », « Pierre par pierre nous détruirons Emmanuel Macron » et autres signes anarchistes ou anti-police.
Un autre syndicat étudiant, l’UNI, rapporte des faits de violence à l’encontre des agents de sécurité. Dans les couloirs de l’établissement, plusieurs attroupements ont eu lieu dans le but de dégrader les locaux.
La politique de la terreur montre son efficacité. Des milliers d’étudiants se voient leur fin d’année perturbée par quelques centaines d’antifascistes revendiqués, qui contestent le résultat d’une élection libre et régulière. Une nouvelle fois, les anti-démocrates font leur loi !

Julien Tellier
Journaliste pour Livre Noir