Culture

L’Académie française déplore l’usage du « franglais »

15 février 2022
Crédits photo : Jorge Lascar / Flickr
Temps de lecture : 2 minutes

Dans un rapport publié ce 15 février, l’Académie française s’inquiète de l’usage de plus en plus courant d’anglicismes dans la communication institutionnelle. Elle pointe un risque de fracture générationnelle.

« Pick-up station » à la Poste, « French Days » à la Fnac, « Good France » sur le site de France Diplomatie… Que ce soit dans le langage institutionnel ou dans les conversations courantes, l’anglais prend aujourd’hui beaucoup d’importance. La langue de Molière laisserait-elle place à des anglicisme de plus en plus nombreux ? C’est ce que semble indiquer le dernier rapport de l’Académie française. Or, cet usage immodéré de l’anglais commence à agacer les Français. Ainsi, près d’un Français sur deux se montre hostile aux messages publicitaires en anglais. Les Immortels souhaitent donc avertir et mettre un terme à cette pratique de plus en plus courante dans la société française.

Les risques des anglicismes

Ces anglicismes peuvent entrainer plusieurs difficultés selon l’Académie française. Tout d’abord, à force d’user de l’anglais en France, notre société est confrontée à une déstructuration de sa grammaire. Si certaines expressions comme « week-end » ou « cool » ou encore « rock’n’roll » ont été intégrées à la langue de Molière, les nouveaux anglicismes mettent, quant à eux, en danger la langue française. A force d’utiliser des mots issus d’une autre langue, nous risquons d’appauvrir le français.

D’autre part, utiliser des anglicismes conduit à une fracture générationnelle. Si la consommation de musiques, de films et de séries dans la langue de Shakespeare est une pratique courante chez les plus jeunes, elle l’est moins chez les plus âgés de notre société. Une fracture sociale serait donc à craindre pour l’Académie française. Afin d’y remédier, 65% des Français sont favorables à l’instauration d’une loi qui garantisse l’emploi du français dans la société.

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