Société

L’Arcom (ex-CSA) initie ses employés au wokisme

7 avril 2022
Crédits photo : Guilhem Vellut / Flickr CC
Temps de lecture : 2 minutes

Valeurs actuelles révèle que l’Arcom (ex-CSA), a soumis ses employés à une réunion « Genre et ethnicité : comprendre l’intersectionnalité au travail », donnée par une chercheuse pro-CCIF, déjà connue pour avoir organisé des réunions interdites aux blancs.

Valeurs actuelles rapporte que l’Arcom (Autorité publique française de régulation de la communication audiovisuelle et numérique) a transmis un courriel interne à ses employés, le 11 mars dernier. Émis par le pôle « référence diversité-égalité », le programme joint donne le ton de l’événement « tout public : personnels de la DRH, managers, juristes, ingénieurs, chargé.es de missions, assistant.es, etc » et a pour « objectifs » de « sensibiliser et comprendre les concepts de “discriminations multifactorielles” et « d’intersectionnalité », de « comprendre et définir les notions d’“ethnicité”, “genre” et d’“inclusivité” », et d’« identifier les avantages d’une culture de d’entreprise (sic) inclusive et d’une lecture intersectionnelle des relations interpersonnelles au travail ». L’objectif est simple : « définir la notion de discriminations, différencier les stéréotypes, des préjudices » définir l’intersectionnalité », de « distinguer les notions que l’intersectionnalité sous-tend : genre/race/validisme », et « pourquoi intégrer la notion d’intersectionnalité au travail/apports théoriques ».

Une intervenante, porte-étendard de l’idéologie woke

Fatima Khemilat est introduite auprès des employés de l’Arcom comme une simple « chercheuse en sciences politiques, spécialisée sur le fait religieux, la laïcité, les notions de race & de genre ». Valeurs actuelles indique qu’en mars 2021, la « chercheuse » avait animé une visioconférence intitulée Décoloniser la sexualité : comment se réapproprier sa sexualité quand on est une femme racisée ?, au modeste tarif de 10 euros. Un « événement limité à 15 personnes, exclusivement réservé aux femmes racisées ». La militante s’était également déjà illustrée auprès du CCIF, dont elle dénonçait la dissolution, déclarant que cette décision était « un signal d’intimidation clair envoyé à large échelle à toute personne qui dénonce la réalité raciste et sexiste dans laquelle vivent les musulman.e.s en France ».

Démentant dans un premier temps les faits, Valeurs actuelles a réussi à faire reconnaître l’existence d’une telle conférence à l’Arcom. « Je trouve que l’organisation de conférences de ce genre dans une administration prouve que le wokisme avance à grands pas et s’insinue avec l’entregent de l’administration » rapporte un employé du policier de l’audiovisuel. Tout est dit, fermez le ban.

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