Société

Le collectif Palestine Vaincra et le Comité Action Palestine dissous

10 mars 2022
Crédits photo : Pierrot750005 / Wikimedia Creative Commons
Temps de lecture : 2 minutes

Dans un communiqué le Ministère de l’Intérieur a annoncé, ce mercredi 9 mars, la dissolution de deux associations pro-palestinienne, en conseil des ministres.

Les associations Comité Action Palestine et Palestine Vaincra ont été dissoutes mercredi 9 mars après une procédure lancée depuis le 24 février, a annoncé Gérald Darmanin. Le ministre légitime son action en affirmant sur Twitter que le Comité Action Palestine « appelait à la haine, à la violence et à la discrimination ».

Le « caractère antisémite » du comité Action Palestine

Sous couvert de lutte pour les droits des Palestiniens, l’association dénonce « le sionisme en tant que mouvement colonialiste et raciste ». Sur le site internet de l’association plusieurs articles à « caractère antisémite » sont visibles, selon le rapport. Dans le décret de dissolution promulgué la veille, le comité est défini comme faisant partie «des organisations connues comme terroristes et incite au terrorisme en laissant entendre que la création d’un État palestinien […] ne pourra être atteinte qu’au prix démantèlement de l’État d’Israël».

Les avocats de l’association annoncent vouloir contester cette décision devant le Conseil d’État et déplorent cette situation en faisant part de « leurs plus vives préoccupations devant cette nouvelle offensive dirigée contre les acteurs associatifs défendant la communauté musulmane, dans le contexte de la loi séparatisme » tout en ajoutant « s’inquiéter d’une dissolution qui vise à étouffer toute critique, certes dure, de la politique d’Israël ».

La « haine des juifs » du Collectif Palestine Vaincra

En ce qui concerne la dissolution de la seconde association, les mots sont tout aussi clairs. Gérald Darmanin indique sur Twitter : «Comme le détaille le décret que j’ai présenté, il appelait à la haine, la violence et à la discrimination». En effet, le Ministre de l’Intérieur évoque, dans ce décret, une « haine des juifs ». Antisémitisme qui semble être le moteur de l’action de ces associations. Sur internet, la dernière campagne de pro-palestinienne du collectif visée à «dénoncer la collaboration des gouvernements français avec l’apartheid israélien» et souhaitée imposer « le sujet de la cause palestinienne dans les débats de l’élection présidentielle ».

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