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Le maire d’Ottawa déclare l’état d’urgence face au convoi de la liberté

7 février 2022
Manifestants du convoi de la liberté / Credits photo : REUTERS / Patrick Doyle/Photo d’archives
Temps de lecture : 2 minutes

Jim Watson, maire depuis 2010 de la capitale canadienne Ottawa, a décidé de déclarer l’état d’urgence dans la ville après une semaine de mobilisation des manifestants du convoi de la liberté.

Le mouvement du convoi de la liberté qui s’oppose aux politiques restrictives liées au Covid semble être toujours aussi démonstratif après une semaine de mobilisation dans plusieurs villes canadiennes.

Une situation « hors de contrôle »

Dans un communiqué, le maire d’Ottawa a décidé d’imposer l’état d’urgence dans sa ville en réaction au convoi de la liberté qui a pris de l’ampleur dans tout le pays. Selon lui, ce phénomène « reflète le grave danger ainsi que la menace à la sûreté et la sécurité des résidents posée par les manifestations continues et souligne le besoin de soutien de la part d’autres administrations et ordres de gouvernement. » Jim Watson légitime sa décision en affirmant que l’état d’urgence « offre également une plus grande souplesse au sein de l’administration municipale, pour permettre à la Ville d’Ottawa de gérer la continuité des activités en vue d’assurer des services essentiels. »

Des manifestations pacifiques

Cependant malgré le communiqué du maire, les manifestations du convoi de la liberté demeurent pacifiques. Les manifestants n’on fait preuve d’aucune violence, notamment à l’encontre des forces de l’ordre. Toutefois les riverains semblent être particulièrement en colère contre ce convoi qui bloque les accès routiers de la ville. Les organisateurs ont promis de faire cesser les klaxons pendant quelques heures le dimanche afin de respecter « le jour du Seigneur. »

Le maire d’Ottawa avait déjà auparavant souligné que le mouvement était « innacceptable » rajoutant qu’il était « en train de perdre la bataille. » Une chose est certaine malgré une accalmie probable la situation risque de durer encore quelques semaines notamment avec les manifestants les plus déterminés.

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