Le meeting confus de Valérie Pécresse pour présenter sa «Nouvelle France»
14 février 2022
Ce dimanche 13 février, Valérie Pécresse réunissait ses soutiens et ses militants pour un grand meeting au Zénith de Paris. La critique sur la forme « catastrophique » de ce meeting n’a laissé que peu de place à un développement du projet de Valérie Pécresse.
« C’est fatigant… » commente lassée Valérie Boyer, sénatrice LR des Bouches-du-Rhône. Depuis dimanche après-midi, les critiques pleuvent quant au meeting de Valérie Pécresse. En cause, la mauvaise performance de la candidate sur la scène du Zénith de Paris devant plus de 7.500 militants venus de toute la France. Alors que le discours file, la salle se refroidit. Au fur et à mesure, les réactions se font moins spontanées.
Un déluge de critiques
Sur les réseaux sociaux, c’est le déluge. À droite comme à gauche, les critiques semblent unanimes, la performance de la candidate serait ratée. « C'est la cata. Sans charisme, Valérie Pécresse devrait compenser par une communication parfaitement réglée. Mais rien. Tout sonne faux. » commente Amaury Brelet, journaliste de Valeurs actuelles. Jean-Michel Apathie se montre également sévère : « Je cherche dans mes souvenirs un orateur aussi visiblement mal à l’aise à la tribune d’un meeting que Valérie Pécresse. Pour l’instant, je n’ai pas trouvé. » Même son de cloche du côté de Pierre Gentillet, avocat vent debout contre les restrictions de libertés. « Quasiment chaque phrase est ponctuée d'un silence, laissé mécaniquement pour des applaudissements aussi mécaniques. On croirait presque que le décor va tomber. C'est dingue à quel point c'est raté. » écrit-il sur son compte Twitter. Les chaines d’information s’interrogent en continu sur les « doutes » ou sur « le meeting complétement raté ».
En cause, une Valérie Pécresse semble-t-il peu à l’aise avec les prompteurs. Une allocution qui accumule - souvent - les éléments de langages et des poncifs. Un discours fourre-tout englobant des sujets trop vastes qui vire souvent à l’ennui. Et aussi, des références parfois – trop – nombreuses à ses concurrents politiques. « N’en déplaise à certains, la France c’est un pavé de charolais arrosé d’un bon vin » lance la candidate en clin d’œil à
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