Politique

Le parti d’Aymeric Caron devrait investir des candidats

12 mai 2022
Crédits photo : Capture écran / C à vous (France 5)
Temps de lecture : 2 minutes

Membre de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (NUPES), la Révolution écologique pour le vivant, micro-parti fondé par le militant Aymeric Caron, devrait investir au moins 6 candidats pour les élections législatives. Pourtant, ce parti porte des idées qui sont loin de faire l’unanimité à gauche.

On connaissait Aymeric Caron pour sa défense des moustiques. On a découvert Aymeric Caron favorable à l’instauration d’un permis de voter. Voilà Aymeric Caron en chef de parti. Fondé en 2018, la Révolution écologique pour le vivant (REV), membre de la NUPES, devrait investir quelques candidats aux élections législatives, selon Marianne. Ainsi, le chef de file de ce parti se présente dans la 18e circonscription de Paris – qui lui est plutôt favorable – et ses acolytes devraient faire campagne dans les Yvelines, la Haute-Loire et le Nord.

Antispécisme, permis de voter : des idées qui ne font pas l’unanimité

Soutien de Jean-Luc Mélenchon durant l’élection présidentielle, Aymeric Caron n’a jamais caché ses convictions antispécistes. Il a ainsi participé à la rédaction du programme de la France insoumise au sujet de la condition animale. Si LFI propose la fermeture des « fermes usines » ou encore l’interdiction de la corrida et la chasse à courre. Mais l’ancien chroniqueur de Laurent Ruquier va plus loin. Il aimerait par exemple instaurer un droit pour « les animaux non humains sensibles » à ne pas être tués, abolir la chasse ou mettre fin à l’élevage pour la viande. Autant d’idées qui déplaisent chez certains cadres de la NUPES. On se souvient de Fabien Roussel qui avait défini la France comme « un bon vin, une bonne viande et un bon fromage. » Les deux hommes ne sont sûrement pas d’accord sur cette question.

Mais c’est aussi sur le plan démocratique qu’Aymeric Caron détonne de ses collègues, voire se révèle dangereux. Au-delà de la création d’une « Assemblée naturelle » où siégerait essentiellement des hauts-fonctionnaires et dirigeants d’ONG, le militant se dit favorable à un « permis de voter. » Sur le plateau de C à vous, le candidat proposer de créer « un permis de voter » à l’image du permis de conduire. Ainsi, à « chaque élection, on s’assure que les connaissances liées à l’enjeu du moment sont bien maitrisées » explique Aymeric Caron. Après la polémique suscitée par de tels le militant antispéciste explique qu’il parlait là d’une utopie et non d’une proposition politique. On n’ose imaginer le monde idéal voulu par Aymeric Caron…

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