Politique

Les Jeunes avec Macron veulent draguer un électorat jeune sur les applis de rencontre

14 février 2022
Crédits photo : JAM / Le Parisien
Temps de lecture : 2 minutes

Selon les informations exclusives du journal Le Parisien, les Jeunes avec Macron ont lancé une nouvelle campagne de promotion pour leur candidat sur les applications de rencontre pour le 14 février, jour de la Saint-Valentin.

La tension est palpable chez les Jeunes avec Macron. Après les affiches « J’ai très envie de… vous », c’est autour des applications de rencontre d’être investies par le mouvement de jeunesse en soutien au Président Emmanuel Macron. Le mouvement a donc créé des profils sur plusieurs applications de rencontre comme Tinder, Grindr ou Bumble pour convaincre les 18-30 ans d’aller voter rapporte Le Parisien. Cette tranche d’âge est l’une des moins active lors des élections avec des taux d’abstentions records mais représente une réserve de voix importante. En 2017, 52% des 18-25 n’étaient pas allés voter. La campagne se veut donc très sensuelle avec des couples hétérosexuels et homosexuels qui s’embrassent éclairés de rose dans une ambiance tamisée pour séduire un électorat visiblement repoussé à l’approche d’une urne.

Des références à Emmanuel Macron gommées

Sur ces affiches virtuelles deux mentions : « Je vote et toi ? » et « Viens matcher avec la Démocratie. Rendez-vous sur toutes tes applications de rencontre préférées. » Aucune référence à Emmanuel Macron ou bien au parti de la majorité présidentielle n’est présente . «C’est un coup de com rigolo pour montrer qu’il n’y a pas un seul endroit où l’on ne peut pas parler politique. Il s’agit d’inciter les jeunes aux votes, pas de dire : Votez Macron» explique le mouvement de jeunesse au Parisien.

Le but recherché est d’attirer un électorat jeune et citadin qui vote peu mais serait prêt à voter Emmanuel Macron. Au Parisien, un des membres des Jeunes avec Macron confie : «On ne les oriente pas, mais on sait que le candidat préféré des 18 à 30 ans, c’est… Emmanuel Macron !». Puis, un responsable poursuit : «Quand une personne sélectionnera notre profil, on entamera une conversation : Acceptes-tu de parler d’autre chose que de rencontres ? Penses-tu voter ? Seras-tu là les 10 et 24 avril ? Connais-tu la procédure pour faire des procurations ? etc. » Une communication politique qui restera active jusqu’au 4 mars prochain et dont l’efficacité ne pourra se vérifier que dans les urnes.

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