L’Ukraine est un « point de détail » pour Marine Le Pen juge Gabriel Attal

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a multiplié les attaques et les phrases-choc contre Marine Le Pen lors de son passage sur France 2 sur le plateau des quatre vérités.

La stratégie offensive contre Marine Le Pen se poursuit. Tentant par tous les moyens de la diaboliser, le camp macroniste multiplie les attaques à charge contre le Rassemblement national et sa candidate. Invité de l’émission Les quatre vérités, sur France 2, Gabriel Attal a plusieurs fois chargé Marine Le Pen en jouant sur la crainte du conflit en Ukraine. Le porte-parole du gouvernement a notamment déclaré : « Les atrocités que l’on constate en Ukraine sont un point de détail de l’histoire pour Marine Le Pen, pour reprendre une formule de ce parti ». Gabriel Attal a dû remonter loin dans le temps pour tacler la candidate en faisant référence aux propos de Jean-Marie Le Pen sur les chambres à gaz homicide en 1987, propos pour lesquels il avait été définitivement écarté de sa fonction de président d’honneur en 2015.

« Si Marine Le Pen était élue, on serait les alliés de la Russie »

Le porte-parole du gouvernement dénonce le programme diplomatique de Marine Le Pen. Si la candidate veut renouer le dialogue avec Vladimir Poutine dans le cadre d’une France s’inscrivant dans le « concert des nations », Gabriel Attal estime : « On voit bien ce que serait la France si Marine Le Pen était élue, on serait les alliés de la Russie », ajoutant que la candidate était « endettée auprès de la Russie qui lui a fait un prêt. Si elle était élue nous serions les alliés de la Russie ».

De son côté, Marine Le Pen joue la carte de la sérénité et de la modération. En déplacement à Saint-Pierre-sur-Dives, dans le Calvados, la candidate du Rassemblement national souhaite que le débat de second tour ne soit pas l’occasion de propager de fausses informations : « J’espère que ça ne sera pas ce que j’entends depuis une semaine, une succession d’invectives, de fake news, d’outrances comme j’ai encore entendu ce matin dans la bouche de M. Attal ».