Marine Le Pen à Brest pour parler de l’insécurité
1 février 2022
Marine Le Pen s’est rendue, ce mardi 1er février, dans la ville de Brest pour évoquer des problématiques liées à l’insécurité. Le déplacement a été marqué par des bousculades et des violences dans le centre-ville.
La visite de Marine Le Pen à Brest a permis à la candidate de présenter son programme en matière de lutte contre l’insécurité, axe majeur de la campagne présidentielle. La candidate n’a pas manqué de pointer du doigt « l’ensauvagement de la délinquance » et « 40 ans de laxisme ».
Le lieu du déplacement n’a pas été choisi au hasard. Ville marquée par plusieurs incivilités et scènes de guérillas urbaines ces derniers jours, Marine Le Pen a pu y dénoncer la politique sécuritaire de la ville bretonne qui ne dispose pas de police municipale ni de caméra de surveillance. Pour Gilles Pennelle, président du groupe Rassemblement national au Conseil régional de Bretagne, le choix de Brest n’est pas dû au hasard. Il s’agit, selon lui, « d’une ville touchée par les violences urbaines comme beaucoup d’autres qui étaient préservées il y a quelques années. Dans quelques semaines, nous allons siffler la fin de la récréation. »
La présence des Antifas sur place
Cependant tout ce n’est pas passé comme prévu. En effet, déjà en amont, Pascal Piot membre de l’association intersyndicale Visa 29 (Vigilance et Initiative Syndicale Antifasciste du Finistère) a appelé a « à lui réserver l’accueil qu’elle mérite. » Et d’ajouter : » Nous ne voulons pas qu’elle vienne diffuser sa haine à Brest, pas plus ici qu’ailleurs en Bretagne d’ailleurs. Nous avons eu très peu de temps pour nous organiser et les travailleurs n’ont pas pu venir parce qu’à cette heure-là ils bossent, mais nous invitons la population à venir dire non à Marine Le Pen lors du rassemblement prévu à partir de 17 h 30 place de la Liberté. » Son appel fut très certainement entendu puisque quelques antifas sont venus à la rencontre de la candidate avec des pancartes, n’hésitant pas à l’insulter copieusement après sa visite du commissariat central.
Malgré la présence renforcée de la police, une bousculade importante a éclaté ce qui a entaché la visite de Marine Le Pen dans la ville.
La candidate se rendra demain, mercredi 2 février, au Grand Débat des candidats, organisé par le syndicat de police Alliance, à Paris. Elle y présentera ses grandes propositions en matière de police et de sécurité aux côtés de Gérald Darmanin, Valérie Pécresse et Eric Zemmour.