Marine Le Pen, à la conquête des terres de l’Est

La candidate du Rassemblement national était en déplacement, ce vendredi 1er avril, en Alsace-Moselle. Venue le matin même pour visiter le marché de la commune de Haguenau, Marine Le Pen tenait, en fin de journée, un meeting à Stiring-Wendel devant plus d’un millier de personnes. 

Les quinze minutes de retard au marché de Haguenau, commune alsacienne de 35.000 âmes, n’auront pas découragé les militants. Au contraire. Le bus aux couleurs du Rassemblement national annoncent la ferveur de ses soutiens, venus en nombre ce vendredi matin. Remontés à bloc, ils attendent tous « leur Marine » devant les halles de la ville. Dès son arrivée, les jeunes avec Marine scandent « Marine Présidente », repris en coeur par la foule. Une passante note : « on n’a jamais vu autant de monde que maintenant ». Et pour cause, Marine Le Pen est la candidate de l’Alsace populaire. « L’Alsace vous soutient » crie une fervente soutien. Après des dizaines de selfies, Marine Le Pen peut enfin entrer dans les halles pour rencontrer les commerçants et faire le tour des étales. L’une d’elle l’attire particulièrement. Une famille maghrébine, dont toutes les femmes sont voilées montre sa grande joie de voir enfin leur candidate. « Allez Marine, on est avec vous », lui témoigne une des vendeuses. Interrogé, le beau-fils de cette dernière, maghrébin lui-aussi déclare : « On ne comprend pas pourquoi Éric Zemmour ne veut pas faire de photo avec des femmes voilées. Marine, elle l’accepte. On la soutient depuis toujours. On votera pour elle ». Une cliente, voilée elle-aussi, ne peut cacher sa joie de croiser la candidate du Rassemblement national : « Marine va gagner inch'allah ! ». Poursuivant les selfies et sa visite dans le marché couvert, un homme de 31 ans, couvreur, se dit convaincu de voter pour cette dernière. « Je vais très certainement voter pour elle. Pendant cinq ans, Macron ça a été la catastrophe. Il a méprisé les Français. Je ne suis pas vacciné et dire qu’il veut emmerder les non-vaccinés, ça ne passe pas. On veut être respectés ». Un professeur de lycée, depuis 23 ans, et soutien de longue date de Marine Le Pen corrobore les propos de l’artisan : « Ces cinq ans de mandat ont