Politique

Marion Maréchal devient vice-présidente exécutive de Reconquête

19 avril 2022
Crédits photo : Gauthier Bouchet / Wikimedia Commons
Temps de lecture : 2 minutes

Marion Maréchal, la fondatrice de l’ISSEP, annonce avoir officiellement adhéré au mouvement d’Éric Zemmour pour en devenir la vice-présidente exécutive.

La question d’un ralliement à Éric Zemmour plutôt qu’à sa tante a longtemps fait couler beaucoup d’encre. Marion Maréchal, ralliée à l’ancien journaliste au début du mois de mars, nourrit tous les espoirs au sein de la droite conservatrice. Sur Twitter, celle qui a été la plus jeune députée de France a annoncé en début d’après-midi être devenue adhérente de Reconquête et par la même vice-présidente exécutive. « Après avoir soutenu Éric Zemmour à l’élection présidentielle, j’ai décidé d’adhérer au mouvement Reconquête et de m’y impliquer pleinement. J’ai donc le plaisir de vous annoncer ma nomination comme vice-présidente exécutive » a-t-elle écrit dans un premier message, et d’ajouter dans un second : « Je souhaite dorénavant mettre toute mon énergie dans la construction et le développement de ce jeune mouvement national plein d’avenir ».

« Je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement »

Lors d’une conférence de presse organisée à Vernon, dans l’Eure, Marine Le Pen affirmait le 13 avril dernier : « Non, je ne prendrai pas Marion Maréchal dans mon gouvernement ». Une déclaration qui contredit celle du 29 mars dernier lorsque Marine Le Pen envisageait clairement d’inclure sa nièce dans un « gouvernement d’union nationale ».

Chez Reconquête, Stéphane Ravier, ancien cadre du Rassemblement national, reproche une volonté délibérée de ne « pas se positionner pour gagner ». De son côté l’eurodéputé Nicolas Bay, ex-RN lui aussi, ajoute : « Nous avons indiqué très clairement, sans aucune ambiguïté, sans aucun marchandage, que nous appelions dès dimanche soir à voter pour Marine Le Pen. À elle maintenant de prendre ses responsabilités, de montrer qu’elle a, à la fois, la volonté et la capacité à rassembler, puisque c’est ça le second tour d’une élection présidentielle ». Jean Messiha, lui-aussi ancien cadre du Rassemblement national, estime de son côté qu’il y a « des gens qui préfèrent perdre tout seul que gagner à deux, […] ils porteront leur responsabilité ».

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