Politique

Marion Maréchal veut imposer une « cohabitation » à Emmanuel Macron

21 avril 2022
Crédits photo : Rémi JDN / Wikimedia Commons
Temps de lecture : 2 minutes

Marion Maréchal, nouvellement vice-présidente exécutive du parti Reconquête, ne cache pas ses ambitions pour les législatives. L’ancien député espère « 379 candidats au second tour », assurant que Reconquête est « un mouvement plein d’avenir ».

À trois jours du second tour, Marion Maréchal ne cache pas les ambitions législatives du camp Zemmour. Devenue mercredi 20 avril adhérente officielle et vice-présidente exécutive du mouvement, la fondatrice de l’ISSEP espère « une grande coalition des droites et des tous les patriotes » en tendant « la main au Rassemblement national, aux Républicains qui refusent le macronisme et à Debout la France ». Malgré les 7% des voix par Éric Zemmour au premier tour de l’élection présidentielle, le parti espère fédérer autour de lui les différentes forces de la droites nationale pour devenir le camp majoritaire à l’Assemblée nationale. « Aujourd’hui, nous avons la possibilité historique d’avoir une majorité si ce n’est absolue, au moins relative. Nous avons fait des projections et nous pouvons espérer qu’il y ait 379 seconds tours avec des candidats qui soient des candidats communs. Je crois que c’est une opportunité qu’on ne peut pas laisser passer, peu importe le résultat dimanche. Si par malheur, Emmanuel Macron est réélu, il faut lui imposer une cohabitation » assure-t-elle au micro de BFMTV.

Contrer l’union des gauches

Pour Marion Maréchal, une seule inquiétude : Jean-Luc Mélenchon. « Nous serions le seul camp à partir divisé. Jean-Luc Mélenchon appelle les Français à l’élire Premier ministre. Il est en train de discuter avec les communistes, les écologistes, le NPA, ils sont en train de se mettre d’accord. Et nous avons le bloc macroniste qui va inclure les députés LaREM, des LR et François Bayrou. Soyons raisonnables » affirme la nièce de Marine Le Pen. Marion Maréchal souhaite faire de Reconquête le phare de la droite conservatrice française. « J’ai envie qu’il contribue à devenir la boussole idéologique de la droite qui manque terriblement depuis quelques années. J’ai envie qu’il puisse être l’incubateur de toute la nouvelle génération politique, former et identifier de jeunes cadres prometteurs pour les lancer dans la vie politique » a-t-elle insisté. La bataille s’annonce rude – bien plus encore à droite qu’à gauche – pour former une large coalition en cas de victoire d’Emmanuel Macron dimanche prochain.

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