Politique

Mediapart accuse Fabien Roussel d’emploi fictif à l’Assemblée nationale

21 février 2022
Fabien Roussel / Credit photo : Zouhair NAKARA / Wikimédia commons
Temps de lecture : 2 minutes

Selon Mediapart, Fabien Roussel aurait bénéficié d’un emploi fictif à l’Assemblée nationale entre 2009 et 2014. Une révélation qui pourrait venir perturber la dynamique du candidat communiste.

Entre 2009 et 2014, Fabien Roussel travaillait officiellement comme assistant-parlementaire du député du Nord Jean-Jacques Candelier (PCF). Mais Mediapart affirme dans son enquête que le candidat communiste n’aurait pas vraiment réalisé les différentes tâches qui incombent à un assistant parlementaire et qui justifient le salaire mensuel de 3000 euros. Si ces accusations s’avèrent véridiques, cela signifierait que Fabien Roussel aurait occupé un emploi fictif.

« Un assistant parlementaire fantôme »

Cette affaire qui a lieu en pleine campagne présidentielle fait écho au « Penelope Gate. » En effet, en 2017 François Fillon avait subi les mêmes accusations d’emploi fictif au profit de sa femme après des révélations du Canard enchainé. Pour de nombreux analystes, cette affaire aurait coûté l’élection au candidat des Républicains.

Invité sur Europe 1, ce 21 février, Fabien Roussel a souhaité se défendre. Il appelle à « respecter » le travail des journalistes. Cependant, il soutient que Mediapart n’a fait « aucune révélation » soulignant même des erreurs dans ladite enquête sur son salaire qui selon lui n’était pas de 3000 euros, mais plutôt de « 2 460 euros nets par mois. » De plus, Fabien Roussel maintient qu’il ne s’agissait pas d’un emploi fictif. Pour lui le travail se trouve dans « tous les discours, les questions écrites, les combats menés par Jean-Jacques Candelier. » De son côté, son ancien employeur confirme que Fabien Roussel a bien effectué un travail d’assistant parlementaire.

Roussel souhaite apporter des preuves

Le candidat affirme sa volonté d’apporter des preuves sur son travail d’assistant parlementaire. « Je les ai, je les montrerai. Ils m’ont demandé des SMS. Je ne sais pas si vous avez vos SMS d’il y a dix ans, mais moi je ne les ai plus, ils m’ont demandé des mails datant de cette époque. » Cette affaire en pleine campagne présidentielle risque de mettre en difficulté le candidat outsider de la gauche.

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