Nicolas Sarkozy ne viendra pas au meeting de Valérie Pécresse à Paris

La candidate Les Républicains (LR) tiendra son dernier grand meeting en Île-de-France, ce dimanche, à Paris. Pourtant invité, Nicolas Sarkozy n’y assistera pas.

Valérie Pécresse tiendra son dernier grand meeting de campagne dans la région Île-de-France avant de réaliser une tournée nationale en amont du premier tour du scrutin. Nicolas Sarkozy, pourtant convié, ne se rendra pas à l’événement. Si de nombreux soutiens politiques répondront présents, il n’en est rien pour le fondateur du parti Les Républicains. Le symbole devait être fort, alors que la candidate chute dans les sondages. C’est au Parc des expositions de la Porte de Versailles, à Paris, que le RPR fut fondé en 1995 par Jacques Chirac et que Nicolas Sarkozy avait officialisé sa candidature en 2007.

Une déception pour les soutiens de Valérie Pécresse

Présent sur le plateau des 4 Vérités, ce mercredi 30 mars, sur France 2, Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat dit « regretter » l’absence d’un positionnement politique clair de l’ancien chef de la droite. “La logique, puisqu’il était un membre éminent de notre famille politique,  président de la République, c’est de soutenir notre candidate”, a-t-il poursuivi.

De son côté, Agnès Evren, porte-parole de Valérie Pécresse a évoqué le “devoir de réserve” de Nicolas Sarkozy, au vu de “la conjoncture internationale, la crise économique sanitaire et sociale” sur le plateau de L’Opinion. “Ce n’est pas un militant ou un élu comme un autre” tempère-t-elle. Mais, Agnès Evren ne cache pas sa déception devant. Tout comme Bruno Retailleau, elle aurait aimé que l’ancien président soutienne sa candidate : “J’aurai aimé qu’il soutienne la candidate de sa famille politique”, reconnait-elle.

« C’est son choix »

 L’entourage de Nicolas Sarkozy tente de minimiser la chose. « Il est en dehors de tout ça depuis le début de la campagne », indique un proche de l’ancien président à nos confrères de Franceinfo. Les soutiens proches de Valérie Pécresse, eux, n’ont pas d’autre solution que considérer que « c’est son choix ». Selon un proche de l’ancien chef de l’État, « il [Nicolas Sarkozy, ndlr] a choisi d’être dans une forme de distance dans cette campagne, qui se déroule dans un contexte très particulier ». Outre le contexte de la guerre en Ukraine, Nicolas Sarkozy attendrait patiemment le second tour, imaginant que Valérie Pécresse n’y parviendra pas. De là, il apporterait son soutien à Emmanuel Macron – dont il est très proche – sans avoir trahi sa famille politique.