Justice

Ouverture du procès de l’assassinat du père Hamel

14 février 2022
Chapelle dédiée au père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray. Crédits photo : Paroisse Saint Etienne / Flickr
Temps de lecture : 2 minutes

Plus de cinq ans après l’assassinat du père Hamel à Saint-Etienne-du-Rouvray, le 26 juillet 2016, quatre hommes vont être jugés pendant un mois par la Cour d’assises spécialement composée. L’un d’eux, présumé mort en Syrie, ne sera pas présent au procès.

« Va-t’en Satan ! » Les dernières paroles du père Hamel, prononcées quelques secondes avant son égorgement au cours de la messe, résonnent encore dans l’actualité. Moins de six ans après cet attentat, trois proches des assaillants comparaissent devant une Cour d’assises spéciale pour « association de malfaiteurs terroriste » à partir de ce 14 février. Ils sont soupçonnés d’avoir été mis au courant du projet des terroristes, d’avoir partagé la même idéologie et d’avoir également voulu partir en Syrie. Les deux djihadistes responsables de la mort du prêtre ont quant à eux été tués par les forces de l’ordre le jour même de l’attentat.

Ce procès doit permettre de faire la lumière sur l’assassinat du prêtre et comprendre les motivations des terroristes. Les deux soeurs du père Hamel veulent comprendre pourquoi leur frère, « homme de paix » a été pris pour cible.

L’instigateur absent du procès

Rachid Kassim, l’instigateur présumé de ce meurtre, est néanmoins le grand absent de ce procès, suspecté d’être mort en Syrie. Il est également connu des services anti-terroristes pour être présumément impliqué dans le meurtre des policiers de Magnanville et dans la tentative d’attentat sur le parvis de Notre-Dame. C’est lui également qui a revendiqué l’attentat sur les réseaux sociaux

La mort du père Hamel avait choqué la France et le monde entier. Pour la première fois en Europe, des terroristes islamistes s’en prenaient à un homme d’église. Quatre ans plus tard, l’Eglise catholique française était une nouvelle fois endeuillée après l’assassinat de trois fidèles dans la basilique Notre-Dame de Nice, en octobre 2020.

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