Pécresse, clientélisme… Jean-Christophe Lagarde au micro d’Europe 1

En direct sur Europe 1, mercredi 26 janvier, Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI était l’invité de Sonia Mabrouk. 

« Je pense que sans nous elle [Valérie Pécresse, ndlr] ne pourrait pas gagner » a déclaré le député de Seine-Saint-Denis. Vendredi 21 janvier dernier, l’élu apportait son soutien à la candidature de Valérie Pécresse. Interrogé sur ses projets par Sonia Mabrouk l’élu explique : « on tente de construire cette alliance. Vous savez, au cours des cinq dernières années, l’UDI a conquis son indépendance ». Et d’ajouter : « C’était pas une évidence d’aller soutenir Valérie Pécresse à l’issue de la primaire ». Jean-Christophe Lagarde s’est réjoui qu’une partie du programme de l’UDI ait été reprise par la candidate. 

« Elle voulait que ce soit une alliance sur un projet » ainsi, « il y a une part du programme de l’UDI qui est reprise par Valérie Pécresse » a expliqué l’ancien Maire de Drancy. L’élu poursuit indiquant que même « son slogan : une France forte dans une Europe puissante, c’est mon slogan en 2019 » 

Les compromissions de Jean-Christophe Lagarde 

Interrogé au sujet de l’émission Zone Interdite, diffusée dimanche 23 janvier sur M6, le député de Seine-Saint-Denis déclare : « je n’ai pas appris grand chose ». Plusieurs fois accusé de compromissions avec l’Islam radical, Sonia Mabrouk interroge : « votre indignation est-elle sincère ? ». Et Jean-Christophe Lagarde de répondre : « J’en ai marre des accusations mensongères, diffamatoires, toutes ces foutaises que j’ai lu ». Sur toutes les autres accusations, Jean-Christophe Lagarde nie en bloc. 

Pourtant, dans son ouvrage Le maire et les barbares, paru en 2020, Jean-Christophe Lagarde était mis en cause par la journaliste de l’AFP Ève Szeftel. Selon elle, l’élu aurait eu recours à des méthodes clientélistes, impliquant des personnes condamnées par la justice ou des responsables religieux.