Politique

Percée de la Nupes : Macron sonne l’hallali

16 juin 2022
Emmanuel Macron lance sa propre série documentaire « 5 ans à l’Elysée » Crédits photo : Capture écran YouTube / Emmanuel Macron
Temps de lecture : 2 minutes

Le chef de l’état, inquiet des résultats mirifiques réalisés par la coalition de gauche, redouble de sorties et de recommandations pour permettre à un maximum de marcheurs d’accéder aux sièges de l’hémicycle. Dans une allocution prononcée brièvement sur le tarmac de l’aéroport d’Orly, il appelle la classe politique au « sursaut républicain ».

Au coude à coude avec les candidats de la Nupes, les marcheurs ont du soucis à se faire à seulement quelques jours d’un scrutin décisif. Jusque-là silencieux et peu enclin aux prises de positions, le Président de la République s’est finalement exprimé sur les orientations de son camp pour l’échéance législative.

« C’est moi ou le chaos »

Originellement mobilisé pour contrecarrer les dynamiques électorales de l’extrême droite, le front républicain s’est désormais appliqué aux candidats de la Nupes. L’arroseur est maintenant l’arrosé. Même si les consignes de vote s’appliqueront « au cas-par-cas » comme le rappelait Elisabeth Borne sur son compte twitter en cas de duel RN – NUPES. Le chef de l’état a tenu a rappelé qu’il restait le seul homme de la troisième voie, reprenant à son compte une formule chère au Général de Gaulle : « C’est moi ou le chaos »

« Nous sommes à l’heure des choix. Dimanche aucune voix ne doit manquer à la République » sous-tendant donc que ses opposants de l’extrême droite et de l’extrême gauche n’ont plus une voix à porter au chapitre républicain. Il ajoutera à la fin de sa brève allocution que « rien ne serait pire que d’ajouter un désordre français à un désordre mondiale ». Un sombre tableau peint par un chef de l’Etat dont le parti manque déjà cruellement d’assises locale et de figures emblématiques capable de rendre compte de son quinquennat.

Le Rassemblement National optimiste

De l’autre côté de la rive, le Rassemblement National semble être l’enfant pauvre du second tour. Arrivé en troisième position, le « premier parti de France » n’a pas dit son dernier mot à l’image de son Porte-Parole, Sébastien Chenu interrogé ce matin au micro de France Info. « Nous sommes en tête dans 108 circonscriptions et présents au second tour dans 200. Nous avons toute nos chance » rappelle-t-il de prime abord. En effet, le score de l’ancien Front National a progressé de 6% au niveau national par rapport à 2017 (13% à 19%) alors que l’espace médiatique tend à démontrer une quasi-hégémonie de la coalition mélenchonienne.

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