Pour Nadine Morano, Emmanuel Macron « anesthésie la campagne présidentielle »
21 mars 2022
L’eurodéputée et ancienne ministre de Nicolas Sarkozy était l’invitée de Sonia Mabrouk sur la matinale d’Europe 1. L’occasion pour elle de défendre la candidature de Valérie Pécresse et d’aborder l’élection présidentielle.
J-21 avant l’élection présidentielle. Les soutiens des candidats se mobilisent. Sur Europe 1, Nadine Morano n’hésite pas à s’attaquer au bilan du président de la République pour tenter d’installer un duel Pécresse-Macron.
« Quand le commandant est mauvais, il vaut mieux en changer«
Pour Nadine Morano, le contexte international de la guerre en Ukraine empêche tout débat démocratique et toute confrontation des points de vue. L’eurodéputé a reconnu cependant qu’il y avait parfois « un réflexe d’angoisse » dans le cadre d’une crise qui pousse les électeurs à voter pour le président sortant. En effet, elle rappelle que lorsque « le bateau tangue, on se dit qu’il vaut peut-être mieux s’accrocher au commandant qui est à la barre en ce moment. » Avant d’ajouter : « Or, quand le commandant est mauvais, il vaut mieux en changer« .
Et pour Nadine Morano, il ne peut y avoir d’autres commandants que Valérie Pécresse, et ce, malgré les sondages très défavorables pour cette dernière.
Eric Zemmour a abordé des « thématiques qui parlent aux Français«
Interrogée sur Eric Zemmour, Nadine Morano se souvient n’avoir jamais imaginé que l’ancien journaliste puisse se présenter un jour à l’élection présidentielle. Elle soutient que « Eric Zemmour a porté des thématiques qui parlent aux Français. » Toutefois, pour l’eurodéputée, le candidat de Reconquête n’aurait pas les solutions adéquates face aux problèmes qu’il soulève.
Alors que sa ligne n’est pas si éloignée de la candidature d’Eric Zemmour, Nadine Morano persiste et signe à soutenir la candidate de son parti : « les véritables solutions sont dans notre programme à nous. » Et donc pour ne pas « disperser les voix, le seul vote utile est celui de Valérie Pécresse. » conclut l’eurodéputé.