Pour Pécresse, « la guerre en Ukraine écrase cette campagne »
9 mars 2022
La candidate LR était invitée sur BFMTV ce mercredi 9 mars 2022 dans le cadre de l’élection présidentielle. Valérie Pécresse a fait part de son inquiétude sur le bon déroulement de la campagne du fait de l’hégémonie médiatique de la guerre en Ukraine.
Valérie Pécresse qui ne cesse de chuter dans les sondages s’inquiète probablement de l’avenir de sa campagne présidentielle qui risque d’être plus difficile notamment avec le refus d’Emmanuel Macron de participer au débat avant le premier tour
« Cette campagne ne doit pas être dérobée aux Français«
C’est une candidate qui a fait part de ses inquiétudes sur BFM TV. Valérie Pécresse pense que la campagne présidentielle ne va pas pouvoir se dérouler normalement du fait de l’invasion de l’Ukraine par la Russie et de l’omniprésence du sujet dans les débats. Elle souligne : « la guerre en Ukraine écrase tout. Elle écrase cette campagne, notamment le débat démocratique. Cette campagne ne doit pas être dérobée aux Français. » Elle a profité de son invitation pour critiquer la politique du président de la République Emmanuel Macron qui est candidat pour sa réélection.
« L’état du pays est calamiteux, le bilan d’Emmanuel Macron n’est pas bon, que ce soit en matière d’autorité, de santé ou d’économie« . Elle a également critiqué le refus du président de débattre avec les 11 autres candidats. « Je croyais qu’il défendait un nouveau monde, une autre façon de faire de la politique. S’il défendait une autre façon de faire de la politique, il ne la ferait pas comme ses prédécesseurs : on n’a pas débattu de l’école, de la santé, de la dette abyssale qu’il va nous laisser, de qui va payer l’addition. Il y a une esquive systématique » a-t-elle déclaré.
Une attaque envers les candidats « pro-russes«
Valérie Pécresse a ensuite dénoncé certains candidats qui seraient selon elle pro-russes. « Il y a deux attitudes face à cette guerre : l’attitude gaulliste qui défend la liberté des peuples, la démocratie et une autre, qui est celle de Mélenchon, Zemmour et Le Pen, qui soutient Vladimir Poutine. Alors que je pense qu’un certain nombre d’électeurs de droite veulent que la guerre soit stoppée. » Cependant cette affirmation semble être largement exagérée puisqu’aucun candidat à l’élection a légitimé l’invasion de l’Ukraine par la Russie ni même n’a apporté une forme de soutien politique à Vladimir Poutine.
