Premier déplacement du candidat Emmanuel Macron à Poissy

Le candidat Emmanuel Macron était en déplacement le 7 mars dans la ville de Poissy, dont le maire est un proche du Président, l’occasion pour le chef de l’État de dresser et défendre son bilan politique.

Emmanuel Macron est parti à la rencontre des Français à Poissy, dans les Yvelines. Cette ville où la République en Marche a toujours obtenu de très bons résultats, est tenue par Karl Olive, un ancien du parti Les Républicains passé dans le camp de la majorité présidentielle. Calquée sur le modèle du Grand débat, initié pendant le mouvement des Gilets jaunes, Emmanuel Macron est à la rencontre des Français « lambdas », d’être «en contact direct avec la population» indique le maire qui rappelle à Valeurs actuelles : «Il y a un contexte international particulier. Hier, il était en contact avec le président russe, aujourd’hui de l’Ukraine. Il faut savoir raison garder». Face à une salle composée de curieux, de membres associatifs et de sympathisants, Emmanuel Macron devait répondre aux questions portant sur son bilan et son programme.

Pouvoir d’achat et immigration

Connues du maire, les personnes sur place ont en fait été triées sur le volet et invitées par la mairie. Chaque personne ayant déjà préparé sa question. Jean Lasalle, à l’extérieur de la salle, a tenté de participer au débat, en vain. Un rendez-vous faussement spontané, donc. Sur le pouvoir d’achat, le président de la République considère que « nos vies ont changé » avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques qui pèsent sur cette dernière. Sans apporter de réelles solutions sur la question du prix de l’essence – posée par une adjointe à la maire – Emmanuel Macron estime qu’« on ne peut pas dire que le gouvernement n’a rien fait. »

Sur l’immigration, un citoyen présentée par Karl Olive comme étant un « homme très en colère », aborde le sujet du vivre ensemble. « Les gens étaient intégrés. Mais aujourd’hui, je ne le retrouve pas. Comment régler ce problème ? » déclare le riverain avant d’ajouter  « Il nous faut une politique d’intégration. Il faut mieux accueillir. À l’époque, on accueillait bien, car on avait le plein-emploi ». Aux propos de l’homme, Emmanuel Macron a rappelé son souhait de réduire l’immigration de masse et de remettre du plein-emploi, en précisant qu’il ne débattra pas de la question avec ses concurrents.