Sécurité

Rhône : un jeune militant RN se fait tirer dessus

25 janvier 2022
Crédits photo : Enzo Dubois / Twitter
Temps de lecture : 2 minutes

Dans le Rhône à Saint-Priest, près de Lyon, Enzo Dubois, militant RN de 20 ans, a été visé par des tirs de carabine à plomb dans la soirée du 24 janvier. Le jeune militant était déjà la cible de menaces.

La vie d’Enzo Dubois, 20 ans, aurait bien pu basculer. Cet ancien élève de l’ISSEP – école fondée par Marion Maréchal -, est la cible de multiples menaces depuis des semaines. Selon les informations du Dauphiné Libéré, Enzo Dubois a été la cible de coup de feu à deux reprises dans la commune de Saint-Priest. « En sortant de ma voiture, j’ai reçu comme un coup derrière la tête. Mon chapeau a valsé alors qu’il n’y avait pas de vent. Je me suis retourné et j’ai vu deux individus face à moi, dont l’un était armé d’une carabine qu’il rechargeait. Par réflexe, je me suis protégé le visage avec ma valise. Un deuxième coup est parti » explique Enzo aux journalistes. Remis de ses frayeurs, le militant déclare sur son compte Twitter : « mon cap reste le même, convaincre davantage les Français de rejoindre notre candidate ».

Augmentation des menaces de mort

Depuis maintenant deux semaines, le jeune soutien de Marine Le Pen explique avoir reçu de très nombreuses menaces, toujours plus violentes dans sa boîte aux lettres. « Cela fait quinze jours que je reçois, dans ma boîte aux lettres, des menaces, des insultes. Hier [24 janvier, ndlr], c’était la lettre de trop, avec de la viande hachée à l’intérieur. La lettre disait explicitement que j’allais ressembler à ça. Et qu’on allait m’égorger ». confie-t-il au Dauphiné Libéré.

Enzo Dubois confie avoir déposé plainte pour violence avec arme. Cette agression ne semble pas décourager le jeune homme qui dit être « conscient du danger. » « Je sais que la menace pèse sur moi. Mais ce n’est pas pour ça que je vais renier mes convictions politiques« .

Des agressions de militants RN toujours plus nombreuses

En juin dernier, à Arles, un candidat et un militant RN avaient été victimes d’une violente agression d’un collage. Muni d’une matraque et d’un bidon d’huile, un homme d’une vingtaine d’années s’en serait violemment pris à eux. L’un des militants aurait même eu le tibia fracturé et une commotion cérébrale, quand l’autre souffrait d’un traumatisme crânien.

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