Société

[SAGA TRAORE, EPISODE 3] Le business de l’antiracisme

12 février 2022
Crédits photo : Capture écran « Je suis chez moi » / Black M
Temps de lecture : 4 minutes

Lancé en 2016, le comité « la Vérité pour Adama » profite d’importants financements. Partenariats, dons, produits dérivés… Enquête sur le juteux business de l’antiracisme.

Pour lire l'épisode 2, cliquer ici.

« Je vous remercie chaleureusement de l’honneur que vous me faites en m’associant à votre campagne pour l’égalité et la justice pour tous, en y engageant votre prestigieuse marque Louboutin » se réjouit Assa Traoré sur son compte Instagram en juin dernier. Cette association conclue entre la marque de chaussures de luxe aux semelles rouges et la demi-sœur d’Adama met en avant le marketing et le business qui se cachent derrière la lutte contre le racisme.

Dès octobre 2016, la famille Traoré, après avoir changé de discours et avoir adhéré aux thèses décoloniales et antiracistes, décide de créer une association loi 1901. L’association « Adama » est déclarée au journal officiel le 3 octobre 2016. Cette association n’a pas pour seul objectif de perpétuer le nom d’Adama Traoré, mort le 19 juillet 2016. L’objet de l’association englobe de nombreux autres champs : prestations de services, conseils en matière juridique, manifestations publiques mais surtout exercice d’activités économiques dont la vente et l’achat de produits et des investissements en France et à l’étranger. Association loi 1901, elle peut également percevoir des dons qui, selon les statuts de l’association, peuvent se transformer en salaires pour les membres du bureau tenu par la famille Traoré.

La générosité des sympathisants

Afin de financer leur lutte, le comité «

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