« Si j’étais elle, j’arrêterais » : Ségolène Royal très critique envers Anne Hidalgo
17 février 2022
Invitée de BFM Story, ce mercredi 16 février, Ségolène Royal s’est montrée très critique envers la candidature d’Anne Hidalgo. Pour la candidate de 2007, aujourd’hui, « le vote utile à gauche » c’est Jean-Luc Mélenchon.
Chaque apparition médiatique de Ségolène Royal devient iconique. Sur le plateau de BFM TV, l’ancienne ministre de l’Environnement conseille à Anne Hidalgo de ne pas continuer l’aventure présidentielle. « Si j’étais elle, j’arrêterais » déclare-t-elle sans hésiter. En effet, la campagne de la maire de Paris ne semble pas décoller. Elle stagne autour de 2,5% dans les sondages, ce qui lui empêche d’espérer une place au second tour. Ségolène Royal n’a d’ailleurs pas hésité à qualifié de « tristes » voire « désolantes » ces intentions de vote dont bénéficie Anne Hidalgo.
Jean-Luc Mélenchon, candidat unique de la gauche ?
Selon l’ancienne candidate à la présidentielle, « la faute initiale, [revient à] la direction du PS qui la commet en n’organisant pas de primaire. » En effet, Anne Hidalgo a été désignée candidate du Parti socialiste après un semblant de primaire face à Stéphane Le Foll.
Ségolène Royal n’hésite donc pas à se désolidariser de la candidature de son parti historique. Selon elle, la gauche doit se rassembler autour de la France insoumise. « Aujourd’hui, c’est évident que le vote utile à gauche, c’est le vote Mélenchon. C’est lui qui fait la meilleure campagne, est en train d’arrondir les angles […] qui est structuré, cultivé, a l’expérience d’une campagne présidentielle et sait prendre des coups, c’est lui le plus solide », explique-t-elle au micro de BFM.
Le candidat LFI n’a pas manqué de saluer cette prise de position. « Je remercie Ségolène Royal pour ses mots de rassemblement à l’égard de ma candidature. Son mérite est d’autant plus respectable car je sais que son soutien n’est pas un ralliement. Je lui en suis donc très reconnaissant. » a-t-il écrit sur son compte Twitter. Mais l’avis de Ségolène Royal risque de n’avoir que peu d’effets tant aujourd’hui elle semble marginalisée dans la vie politique.