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Un supporter girondin tabassé par des Ultramarines car de droite

Présent lors d'un déplacement des Girondins de Bordeaux à Amiens, un adolescent a violemment été tabassé par deux supporters des Ultramarines, car soutien d'Éric Zemmour et du Rassemblement National.
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Un supporter girondin tabassé par des Ultramarines car de droite

Lundi 19 février 2024, alors qu'il était en direction d'Amiens pour soutenir les Girondins de Bordeaux en tant que supporter, un adolescent âgé de 17 ans a été molesté, déshabillé, tabassé et déposé sur le chemin du retour par d'autres supporters. Des divergences politiques seraient à l'origine de cette violente agression, a indiqué le parquet de Bordeaux.

Selon plusieurs témoins, deux supporters âgés de 23 et 24 ans présents dans le bus lors du trajet retour ont obligé le jeune ado à leur montrer son profil Instagram. Les deux suspects auraient alors découvert qu'il était abonné à Éric Zemmour, le président de Reconquête, ainsi qu'au compte du Rassemblement National. Ce soutien a suffi aux deux agresseurs pour le débarquer au péage de Virsac, en Gironde, non sans l'avoir violemment agressé auparavant.

Le supporter retrouvé torse nu et sans affaires à un péage

Expulsé du bus depuis près d'une heure, le jeune supporter a été géolocalisé par sa mère grâce à ses écouteurs sans fil restés dans le bus. L'adolescent a été découvert torse nu et sans ses affaires, le corps présentant de nombreux bleus, mais pas de fractures. Trois jours d'incapacité totale de travail (ITT) lui ont été prescrits.

Deux supporters Ultramarines accusés de cette agression ont été retrouvés en possession des affaires du jeune homme et placés en garde à vue, dans l'après-midi de mardi. La police nationale de Bordeaux a ouvert une enquête pour « violences volontaires » et aggravées de trois circonstances, les faits ayant été commis en « réunion, sur une personne mineure et à l'extérieur d'une enceinte sportive en relation avec une manifestation sportive ». Les deux suspects placés en garde à vue doivent être déférés au parquet de Bordeaux, ce mercredi 21 février. Contacté par nos confrères du Figaro, le leader des Ultramarines, Forian Brunet, assure n'avoir « rien à déclarer ».

 

À lire aussi : Insécurité et violences : les campagnes désormais touchées

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